• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de c’est pas grave

sur Louis ALIOT confirme que le Front National ne propose qu'une « Autre Europe » et qu'il élude la sortie de l'euro et de l'OTAN


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

c’est pas grave 8 novembre 2013 18:42

Actias , merci
 ( je suppose que vous répondez à la place de Lyacon )

j’ai bien lu le papier en question , il s’agit d’un enfumage caractérisé et voici pourquoi , je cite l’extrait

" Dans le cadre de l’article 50 du Traité de l’Union Européenne, il convient d’initier une renégociation des traités afin de rompre avec la construction européenne dogmatique en total échec. Il faut désormais jeter les bases d’une Europe respectueuse des souverainetés populaires, des identités nationales, des langues et des cultures, et qui soit réellement au service des peuples par des actions concrètes."

pourquoi enfumage ?

tout simplement parce que l’article 50 du TUE n’ a jamais concerné une renégociation des traités , mais la sortie pure et simple d’un Etat de l’Union Européenne , ce qui est extrêmement différent , et que ne propose nullement le Front National , bien au contraire

voici d’ailleurs ce fameux article 50 , dans ses paragraphes 1à 3 , c’est à dire ceux qui nous intéressent  :

1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.

2. L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.

3. Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.




Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès