Capriles n’est pas que le candidat malheureux fde la droite dure du Venezuela ace à Chavez puis Maduro : mais cela suffirait déjà à justifier sa visite au Vatican qui centralise aussi la lutte idéologique contre « l’athéisme » synonyme pour lui de communisme .
Capriles est aussi un des principaux acteurs de la tentative de coup d’Etat contre Chavez où il s’est illustré en dirigeant une attaque armée contre l’ambassade de Cuba .
Et c’est cet homme-là que le Pape a jugé bon de recevoir e, toute connaissance de cause : le Vatican est un Etat doté de services de renseignements ad hoc et il n’ignore rien des crimes des uns et des autres .
Capriles est allé rencontrer le Pape pour y trouver une caution dont il a besoin pour drainer l’opinion publique très catholique au Venezuela .
Capriles est une des plus grosses fortunes du Venezuela et sa mère contrôle la Presse .
90 de la presse y est aux mains de capitaux anti-Chavez.
Alors ce voyage avec photos des 2 compères , sans nul doute , aura trouvé un écho dans la presse anti-Chavez pour promouvoir l’image d’un Capriles élu du Pape - à défaut d’avoir été élu du Peuple et de Dieu ...
Envisager la visite des FARC est une blague ...
Mais ici aussi nos ministres et notre président , dans notre pays laïque vont chercher la caution des papes les plus douteux afin de flatter ’électorat intégriste , car il va de soi que beaucoup de catholiques réfutent le Pape non pas en tant que pape mais pour ses prises de position .
Et actuellement les papes tentent de contribuer à la stratégie renversement des régimes progressistes d’Amérique du Sud ( après JPII pour l’Europe de l’Est ) en usant d’un double langage :
- pour les réactionnaires et intégristes , soutien tacite ne varietur .
- pour le « bon peuple » , prises de position officielles humanistes afin de rester écouté le moment venu pour attaquer les idéologies progressistes que ces masses seraient tentées de soutenir .
C’est tout le sens de cette révolution de palais qui substitua au pape facho un pape latino : être écouté urgemment par ces masses « en perdition » .
L’Eglise reste négationniste : elle nie le soutien de Pie XII à l’Hitlérisme ( il avait été déjà nonce apostolique auprès du 3ème Reich et viscéralement antisémite ) , elle ne s’est pas même excusée d’avoir exfiltré des criminels nazis , ou de les avoir caché dans ses bâtiments pour les soustraire à la Justice .
Et elle continue en changeant d’apparence pour ne rien changer de sa nature et des politiques réactionnaires dont elle est un des piliers idéologiques .