Début de ce lien :
Pour la première fois dans l’histoire du Venezuela, on peut affirmer
qu’une diaspora vénézuelienne importante est en train de se créer. Bien
qu’on ne dispose pas de chiffres précis ou actualisés, on estime pour
l’année 2010 que plus d’un million de ressortissants ont quitté le pays.
Les adieux entre parents et amis sont des scènes de plus en plus
fréquentes mais ce thème avait suscité peu de débats sur la toile avant
la vidéo controversée ”Caracas, ciudad de despedidas” [Caracas, ville des adieux], à l’origine de discussions enflammées sur les réseaux sociaux à propos du mouvement migratoire qui touche le pays depuis l’an 2000.
La majorité des textes qui ont été écrits sur le sujet, tant dans les
médias que sur Internet, s’intéressent aux raisons qui poussent les
Vénézuéliens à choisir d’abandonner leur quotidien et leur famille. Le
médecin vénézuélien Samir Kabbabe a ainsi écrit dans son article “Que dire à ceux qui s’en vont ?”, publié sur Prodavinci :
"Que l’on parte à cause d’une expulsion, de la
persécution, de l’échec, de l’insécurité, de l’impossibilité d’avoir un
niveau de vie satisfaisant ou afin de concrétiser un projet de vie, tout
exil est politique. Et l’exil est de plus en plus fréquent."