C’est vrai, mais la vraie question n’est-elle pas : pourquoi défendre une cause dépassée ?
La chasse aux blanchons a été interdite en 1987, suite à la campagne orchestrée par Brigitte Bardot. C’était une cause juste, saluons-la ! Aujourd’hui, la cause des phoques est bel et bien gagnée. Quelque 6 millions d’individus dévorent les stocks de morue du Saint-Laurent. Ce qui reste a bien du mal à faire vivre les pêcheurs... Les Inuits du Grand-Nord canadien, qui vivent de la chasse aux phoques depuis des centaines d’années, en dépendent pour leur survie. Au nom de quoi irions-nous les empêcher de perpétuer leurs traditions ?
La chasse aux phoques a eu lieu cette semaine dans le golfe du Saint-Laurent, aux Îles-de-la-Madeleine. Contrairement aux craintes de BB, les phoques ne sont pas au rendez-vous. Le réchauffement planétaire fait son œuvre : la banquise fond, les phoques sont absents. La pêche a été catastrophique.
Ne faudrait-il pas se pencher plutôt sur la cause des animaux élevés en batterie ou abattus dans des conditions « barbares » ? Certains prétendent que le stress attendrit la viande, alors imaginez un peu le traitement qu’on leur fait subir à l’heure de leur mort ! Et les animaux de laboratoire qui subissent les pires « sévices » pour que l’être humain puisse en bénéficier ? Ils n’ont pas encore trouvé de voix pour les défendre...
Pour les personnalités en mal de cause noble à défendre, en voici deux : éradiquer la pauvreté dans le monde, aider les pays pauvres à mieux planifier leurs naissances. La célébrité devrait toujours être utilisée à bon escient. Pas à salir un peuple ou un pays...