Bonjour Maître Bouchard,
Beaucoup de « yakas », « faukons » dans vos posts. Mais encore une fois on se trompe d’ennemi. Le gvt est il responsable des licenciements, de la désindustrialisation, de la fuite des capitaux, etc... ? Non, car il est seul à agir. A-t-il comme les USA, le poids suffisant pour faire plier les genoux d’une grande banque comme UBS, par exemple, en la menaçant de ne plus lui permettre d’avoir de filiales sur le sol américain ? Non.
Alors quoi faire ? Changer de présidence et de majorité, ne servirait à rien tant que l’on n’aura pas débusqué les vrais responsables de cette « chienlit » . Un bon flic penserait « A qui profite le crime, quel est le mobile ? ». Les réponses nous les avons. Il suffit d’écouter les futurs chômeurs manifestant devant les grilles fermées de leurs entreprises. « Malgré d’énormes bénéfices »ils« licencient.. ».
Donc :
- « A qui profite le crime ? » « Ils » c-à-d le conseil d’administration composé des principaux actionnaires.
- « quel est le mobile ? » toujours plus !
La logique voudrait que l’on aide les entreprises pour qu’elles conservent leurs employés ? Pas certain. À titre d’info :
- 200 milliards d’euros : c’est le montant cumulé des aides publiques, déversées chaque année aux entreprises.
- 40,9 milliards d’euros : c’est le montant des dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 en 2012, soit 20% des aides publiques. (en augmentation de 5 % par rapport à 2011).
Et parallèlement combien de licenciements ?
Donc, la solution ne peut venir que de l’Union Européenne qui en s’unissant, aura , ainsi, le poids nécessaire pour imposer ses règles face aux cartels de la finance internationale et ce n’est certainement pas en faisant l’escargot rentrant dans sa coquille hexagonale, qui va résoudre le pb.
Alors, messieurs les politiciens au boulot parce que ce n’est pas gagné d’avance !