@ Karol
Non, "les faits énoncés dans
l’article« ne démontrent pas ce que vous croyez (voulez croire). Ils montrent, sinon démontrent, le contraire, comme je l’ai déjà dit dans mon commentaire du 15 à 17 h 11.
N’en restez pas aux bons sentiments. Ce
dont il est question ici ce n’est pas « d’une personne », ici ou là,
qui décide de quitter l’inacceptable. Il s’agit d’émigration et d’immigration massives, de concrète possibilité ou
non d’accueillir et d’intégrer sans détruire les sociétés d’accueil.
Il y un an ou deux, au Forum de Dakar (qui
se tenait en fait dans la symbolique île de Gorée) un militant africain et une
militante d’ATTAC expliquèrent pendant près d’une heure sur France Culture - le
journaliste qui les recevait avalait tout sans contester - que tout être humain
a le droit de s’installer partout où il veut dans le monde, lequel appartient à
tous les terriens.
Cet apparemment sympathique propos
aurait-il dû satisfaire le citoyen du monde que je suis ? Il me parut au
contraire d’une incroyable légèreté, d’une
flagrante irresponsabilité, car on n’était pas là dans les généreuses idées
sur un monde idéal à souhaiter sur le long terme, après que les horreurs de
l’économisme et tous les autres problèmes auront enfin été dépassés.
Les militants écervelés présentaient leur
souhait comme s’il était à mettre tout de suite en application ! Je vous laisse
imaginer la situation si tous les africains pauvres décidaient de venir vivre
en France après avoir découvert que c’est là qu’il fait bon vivre !
En fait cette irresponsabilité, cette
démagogie, est représentative d’une fausse Gauche qui, toutes tendances
confondues, a renoncé à aider les
peuples pauvres là où ils sont. Qui a renoncé à détruire l’exploitation dont ils sont rendus victimes par nos
exploiteurs, nos profiteurs.
La fausse Gauche a renoncé au socialisme, elle a
rejoint l’idéologie de toujours de la Droite, et elle invente des masques à son
comportement démissionnaire : en ce moment une prétentue réanimation du racisme
qu’en réalité, depuis le succès de l’opération « touche pas à mon pote »
elle cultive et invente elle-même à l’occasion pour faire oublier ses
renoncements.