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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Pervers narcissique : mythe ou réalité ? Point de vue critique (partie 1/2)


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Philippe VERGNES 17 novembre 2013 15:35

Rappel :

Marc CHINAL 22/10 15:09 (MC) : « On remet les compteurs comme il faut : »

Question MC : « prônez-vous un changement de façon de raisonner ? » oui / non ?... »

Réponse Philippe VERGNES 22/10 21:33 (PV) : OUI, je m’en suis expliqué longuement, il est curieux que vous n’ayez pas relevé la remise en cause du schéma aristotélicien que j’ai présenté.

Question MC : « êtes-vous capable de raisonner sans utiliser des termes freudiens ? » oui / non ?

Réponse PV : OUI, si vous aviez lu les liens que je vous ai communiqués, vous ne poseriez même pas la question....

Précision supplémentaire : et je le prouve encore une fois de plus avec mon dernier article qui règle la question de la psychanalyse une bonne fois pour toute (je communique le lien bien que je vous sais totalement réfractaire à la lecture d’autres sujets que votre « science » du survisme) : Tous traumatisés ? Comment sortir du piège de l’emprise psychologique.

Question MC : « rejeter un modèle peut-il se faire avec étude de ce dernier ? » oui / non ?

Réponse PV : OUI : rejeter un modèle doit même obligatoirement se faire avec étude de ce dernier. Sans cela, c’est se comporter en imbécile heureux content de foutre la merde dans les débats auxquels il participe. Sous-entendu, rejeter un modèle que l’on ne connait absolument pas est une hérésie. A ce titre, vous m’avez déjà démontré que vous ne connaissiez pas la théorie de la perversion narcissique. Dès lors, qu’est-ce qui vous donne le droit de la rejeter sans l’avoir étudié ???

Question MC : « quel type « d’étude » trouve grâce à vos yeux ? » (sachant que la psychanalyse n’a jamais été étudiée de façon scientifique / si vous connaissez une étude publique dans ce sens... la seule officielle que je connaisse à conclu que c’était une mauvaise approche)

Réponse PV : TOUTES, y compris la votre, et NON, le rapport de l’INSERM ne dit pas que la psychanalyse est une mauvaise approche (je l’ai en entier, si vous le voulez je vous le communique en fichier PDF. Par, ailleurs, j’ai également lu Le livre noir de la psychanalyse et je trouve totalement stupide cette guéguerre entre TCC et psychanalyse. Les deux approches sont complémentaires et non pas concurrentes, c’est un peu l’idée que je défends dans mon prochain article, cf. lien ci-dessus).

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Cinq questions que vous m’avez posées qui appelaient une réponse simple oui ou non et auxquelles je me suis permis d’apporter des précisions (ce qui vous est toujours possible de faire à ma question très simple à laquelle vous n’apportez toujours pas de réponse claire).

Marc CHINAL le 17/11 12:56 : « Vous voulez une réponse simple à une question complexe. C’est inhumain. »

Inhumain ??? Tient donc : parce que vous, il vous est possible de traiter « inhumainement » votre contradicteur en posant des questions qui appellent une réponse binaire OUI ou NON et donc une prise de position qui ne soit pas ambiguë (comme démontré ci-dessus), mais lorsque celui-ci se met à votre niveau, alors il est inhumain. Est vous ne voyez toujours pas les contradictions dans lesquelles vous baignez depuis de début de cette discussion ???

« Et c’est vous qui qualifiez de « simplisme » le survisme ? »

Je suis bien obligé de m’adapter puisqu’à chaque fois que je développe un point en plus de cinq lignes vous n’avez qu’une seule réponse qui tourne autour du dénigrement, de la disqualification, de la dénégation ou de la mystification, lorsque vous n’émettez pas de sophismes.

Donc, je m’adapte puisque je fais trop compliqué à votre goût. Je change de mode de communication : je fais au plus simple et procède par étape, mais à ce rythme là, il ne faut pas prévoir de réponse claire et précise avant Mathusalem. Mais lorsque l’on fait simple, curieusement tout d’un coup, c’est vous complexifiez la réponse attendue. Ce ne serait pas ce que vous appelez par ailleurs se cacher derrière les mots par hasard ???

« La définition des mots utilisés a été donnée. Contrairement à vous et votre « perversion narcissique chosifiée » »

Vous avez donné une définition de la violence d’un point de vue « surviste » mais cela n’a jamais été la question qui vous avez été posée initialement. Dans une première étape, peu m’importe l’explication de la violence par le « survisme », la question était beaucoup plus simple que ça. Elle suit...

« La violence psychologique est-elle une violence ? OUI ou NON. Le cheval blanc d’Henri IV est-il blanc ? OUI ou NON. Vous comprenez la débilité de cette question à laquelle j’ai répondu clairement ? »

Ce qui est surtout débile, c’est d’être incapable de se positionner clairement face à une question aussi simple. Et non, vous n’avez pas répondu clairement à cette question dans la mesure où personne ne peut dire qu’elle est votre opinion sur la question des violences psychologiques (ou mentales si vous préférez, quel que soit le terme il me semble que c’est suffisamment clair pour en faire la distinction avec les violences physiques).

Alors je repose ma question : la violence psychologique est-elle une violence ? OUI ou NON ?

Et je prend même position en donnant une réponse partielle sans pour l’heure m’attaquer à la notion de subjectivité qui se rattache à la perception de la violence : la violence psychologique est une violence qui prélude à tout autre type de violences (verbales, physiques et/ou létales, etc.) et dont la portée est grandement sous-estimée, pour ne pas dire niée, dans notre société. Pire encore, comme j’ai déjà pu l’exposer ici dans la plupart de mes articles, la violence psychologique, insidieuse et méconnue, intoxique toute la société à des niveaux que très peu de gens sont capables de percevoir. Intoxication qui agit à l’exact identique de la LTI (Lingua Tertii Emperii : La Langue du IIIe Reich, de Victor KEMPLERER).

En d’autres termes, ce qu’appelle de votre part cette simple question est une SIMPLE prise de position vis-à-vis d’un certain type de violence. Prise de position que vous écartez en dénigrant une nouvelle fois la question posée par une réponse telle que : « Le cheval blanc d’Henri IV est-il blanc ? OUI ou NON. Vous comprenez la débilité de cette question à laquelle j’ai répondu clairement ? »

Et pour que les choses soient encore plus claire : tant que vous ne prenez pas position, vous êtes en situation de manipuler autrui. Or, j’ai clairement pris position sur la plupart des questions que vous m’avez posées, ainsi donc êtes-vous en mesure d’agir de même ? OUI ou NON. (Mince ça fait deux questions en un post, du coup, vous allez me filer le doute quant à vos hypothétiques réponses).

« Autres questionnements sous-jacents : la violence est-elle nécessaire dans certaines conditions ? La violence assure-t-elle ou menace-t-elle notre survie systématiquement ? Où commence la violence si on ne dit pas ce que l’autre veut entendre ? »

Questionnement intéressant (je n’ai jamais refusé un débat qui pose des questions pertinentes, ce que je refuse c’est un combat en tête à tête qui n’apporterait aucune réponse aux questions soulevaient), cependant et pour aussi intéressant que soit ce questionnement, il ne pourra être développé qu’à la condition que chacun des protagonistes (ici vous et moi) se seront entendus sur la notion de violences psychologiques, notion qui, je le précise au passage, est fondamentale à la compréhension de la perversion narcissique. Ce qui revient à dire qu’avant d’expliquer la perversion narcissique, il faut d’abord s’entendre pour savoir ce que sont les violences psychologiques. Et là, y’a du boulot avec vous.


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