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Commentaire de Renaud Delaporte

sur Traité de libre échange US-Europe : les profits comme seul horizon


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Renaud Delaporte Renaud Delaporte 18 novembre 2013 19:36

La réalité qui détruit nos emplois est là :
C’est " l’histoire d’une entreprise de métallurgie, qui était le numéro un mondial des pôles d’alternateur pour automobiles (les usines Thomé-Génot). Une petite entreprise familiale avec 400 salariés, à qui les banques ont arrêté de prêter de l’argent, du jour au lendemain, et demandé des remboursements, parce que cette PME refusait de s’ouvrir à des fonds d’investissement. L’entreprise a été placée en redressement judiciaire. Un fonds de pension l’a récupéré pour un euro symbolique, et, en deux ans, a pillé tous les savoir-faire, tous les actifs immobiliers, puis fermé le site. 400 ouvriers se sont retrouvés au chômage. C’est un exemple parmi tant d’autres ! "

http://www.bastamag.net/article3432.html

Le pouvoir n’est pas dans les mains des politiciens, mais dans celles de ceux qui possèdent la dette. De la même façon, les patrons n’ont plus le pouvoir dans leur entreprise. Ce pouvoir est passé aux banques. Depuis longtemps. Bréviaire marxiste-léniniste dans la main, la gauche est morte d’avoir refusé de comprendre cela.

On va signer le traité de libre échange atlantique et pendant de temps là, la gauche se demande s’il est bienséant de manifester avec les petits entrepreneurs (400 personnes, c’est peau de balle !).

Noooooooooooon, les mecs, surtout ne faites rien et continuez à brailler contre votre ennemi de proximité : le patron ! Surtout, ne touchez pas aux vrais prédateurs, ceux qui font de l’argent en détruisant les entreprises : ils sont trop dangereux.

Si la gauche posait son bréviaire, il y a longtemps qu’elle aurait appelé au rassemblement de tout ceux qui possèdent moins d’un milliard d’euros. A l’étage en dessous, on trouve leurs larbins : la centaine de personnes qui contrôlent le CAC 40, puis une dizaine de milliers qui ont un peu de pouvoir dans l’économie du pays, tous les autres, sans exception, subissent ce pouvoir.

La gauche n’en aura jamais le courage de rassembler pour empêcher cette estoc final contre l’emploi en France. Les banquiers ont prévu cela. Ils ne prennent aucun risque.

Et n’oubliez pas : on n’est pas riche de l’argent que l’on possède, seulement de l’argent que l’on vous doit !


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