La situation pourrait être pire... Jacques Attali dans l’émission de Naulleau et Zemmour, reprochait à son ami, notre président de n’avoir pas le courage de s’attaquer aux grandes réformes...que l’impopularité était synonyme d’efficacité et qu’il ne lui fallait pas succomber à la tentation du populisme..(ce que j’ai traduis par « nous n’allons tout de même pas prendre en considération les besoins/avis du peuple »..)

Dans cette émission (ou peut etre dans c’est dans l’air ) j’ai entendu dire ces jours ci que l’un de ses prédécesseurs réticent à prendre certaines décisions impopulaires s’en était expliqué ainsi : « dans ce pays on guillotine les rois »...

Toujours est il que je ne sais pas du tout de quelles réformes nécessaires notre écrivain philosophe conseiller ami de notre président, parle..

Est ce le retour aux 39 heures (projet de la droite) ? le recul de l’age de départ à la retraite à 65 ans et 67 ans en 2030(modèle allemand) ? la suppression de l’isf (projet de la droite), la privatisation des régimes de retraite et de sécurité sociale ?, la fin de la gratuité des études ? et in fine l’adoption du « modèle américain » ?

Bref Il me semble que cette impopularité de notre président est en grande partie due non pas au contexte de crise que nous traversons, mais au flou dans lequel nous sommes laissés et qui ne présage rien de bon pour l’avenir..

On dit le peuple français ingouvernable, je dirai quand à moi qu’ll ne demande que cela à être gouverné et SURTOUT informé de la direction vers laquelles le bateau france se dirige (traduire : à quelle sauce il va être accomodé) ... or, cette direction peut être celle qui passe par la destruction de nos acquis sociaux qui semblent être devenus une entrave à la compétitivité..

Ce qui expliquerait en partie, le mutisme présidentiel... les françois comme les françoise n’aimant pas le mensonge n’y ayant recours qu’en cas d’extrême nécessité.. :)

parfois j’ai tellement l’impression que son parti l’a envoyé en toute connaissance de cause au « casse-pipes ».. Quoiqu’il en soit, j’épouve de la peine pour cet homme dont la tache est énorme et sur lequel des attentes peu réalistes sont projetées.. même si celles ci sont légitimes.

quelques soient les raisons qui l’ont poussé a accepter le « job »... c’est un fardeau empoisonné...

malheureusement changer « d’équipe » ne changera rien à la problématique qui repose tout entière sur l’obligation qui nous est faite de réduire nos dépenses au moins pour ne pas laisser l’ardoise aux générations futures et le respect des traités européens qui nous lient..

sauf à sortir de l’union européenne et battre monnaie choses qui ne sont pas au programme quelles qu’en soient les promesses faites par nos partis d’opposition (FN, PC, UPR..),

les promesses ca ne mange pas de pain dit le bon sens populaire..