La Sainte-Alliance
Réactionnaire des généraux et de
l’Elysée
On se croirait revenu en 1914, discours
patriotiques, air martial, drapeaux au vent, les torses bombés, clairon à
tue-tête, Vive l’Union nationale !
Le pouvoir politique est revenu à la botte des généraux qui ont fait tuer tant
d’hommes, mais qui n’ont jamais gagné une guerre.
L’incompétence élevée au rang de
vertu nationale
Et des millions de morts à la clef, et 650
Fusillés pour l’exemple à qui la justice leur est refusée depuis un siècle.
Dis-moi qui tu écoutes, je te
dirai à qui tu obéis
Il est désormais clair, qu’en l’état actuel des choses, le
Président de la République a préféré entendre la voix de la caste des généraux
d’aujourd’hui qui voulait préserver, de leurs crimes de masse, les généraux
d’hier. C’est la même démission politique qu’en 1914, 1915, 1916. Ces généraux
incompétents, Joffre, Nivelle, Pétain,
etc.., ont tous finis leurs jours dans leur lit, jamais tracassés par le remord
d’avoir fait tuer tant de soldats.
Mais
la vérité se fera jour. La Fédération nationale de la Libre Pensée, en
2014, fera le procès des généraux
assassins.
Nous établirons la vérité sur leurs crimes. Ils devront en répondre devant le
Tribunal de l’Histoire et de la conscience humaine.
L’Union nationale, surtout si
elle est « sacrée »,
est toujours un crime contre la
démocratie et la justice
Dans son discours pathétique du 7 novembre
2013, le Président de la République a appelé au patriotisme et à l’union
nationale. Il a ainsi trouvé le réconfort d’être applaudi par ses
adversaires politiques, Jean-François Copé en tête qui lui a fait le baiser qui
tue.
Il est évident que lorsqu’on en appelle à
une nouvelle Union sacrée, il y a
obligatoirement des victimes. L’Union nationale, c’est toujours se battre
jusqu’à la dernière goutte du sang des autres. On fait l’Union nationale
« économique » avec les patrons et ce sont les ouvriers qui
trinquent. Il y avait donc une contradiction insoluble pour le Président de la
République : comment dès lors rendre justice et honorer les 650 Fusillés
pour l’exemple, ceux qui ont dit NON
à l’Union sacrée, en refusant de se battre pour une cause qui n’était pas celle
des peuples et en appeler à l’Union nationale qualifiée par les généraux, pour la circonstance, de
cohésion nationale ?
Il a choisi. Choisi de capituler devant les
militaires et de refuser la justice pour les victimes des pelotons d’exécution.
Chacun est responsable de ces actes, hier comme aujourd’hui.
Justice sera rendue !
Les Fusillés pour l’exemple
seront réhabilités !