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Commentaire de robin

sur Matrix


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robin 20 novembre 2013 13:53

Puisqu’Agoravox refuse sans me dire pourquoi de publier mon article, je le fais ici :

Le célèbre film MATRIX a permis de mettre sur le devant de la scène une question fondamentale sur la nature de la réalité qui nous entoure qui peut paraître folle mais qui ne l’est pas autant qu’on pourrait le penser : L’UNIVERS EST IL UNE SORTE DE SIMULATION INFORMATIQUE (INFORMATIQUE ETANT A PRENDRE AU SENS LARGE) une sorte de rêve gigantesque d’un tout aussi gigantesque processus s’apparentant à une computation informatique ?

Deux scientifiques britanniques renommés, le physicien Martin Rees et le mathématicien John Barrow. La question de l’existence réelle du monde, posée par les penseurs de toutes les époques, est renouvelée selon eux par les progrès fantastiques et continuels de l’informatique.

« Il y a quelques décennies, les ordinateurs n’étaient capables de reproduire que des schémas très simples, explique à l’AFP Martin Rees. Ils peuvent maintenant créer des mondes virtuels avec de nombreux détails ». « A terme, observe-t-il, on pourrait imaginer des ordinateurs qui seront capables de simuler des mondes peut-être aussi compliqués que celui dans lequel nous pensons vivre ». Ce n’est qu’une théorie, ajoute Sir Martin, l’un des cosmologues (spécialistes des lois physiques de l’univers) vedettes de l’université de Cambridge (centre-est de l’Angleterre). Mais « elle doit nous conduire à nous demander si nous-mêmes pourrions nous trouver dans une telle simulation ».

L’univers, dans ce cas, ne serait pas un tout mais une partie d’un ensemble que Martin Rees et John Barrow appellent des "multivers.

« On sait depuis longtemps que des civilisations techniques à peine plus avancées que les nôtres auront la capacité de simuler des univers dans lesquels des entités conscientes pourront émerger et communiquer entre elles », rappelle pour sa part John Barrow, directeur d’études à Cambridge également, dans un récent article scientifique.

Des sociétés disposant d’une « puissance informatique beaucoup plus élevée que la nôtre, poursuit-il, pourraient simuler non seulement le climat ou la formation des galaxies, comme nous le faisons, mais aussi l’apparition des étoiles et la formation des systèmes planétaires ».

« Puis, imagine le chercheur, en intégrant les lois de la biochimie aux simulations astronomiques, elles seraient capables d’observer l’évolution de la vie et de la conscience ».

Tout aussi simplement que nous « suivons le cycle des insectes sur un fruit », elles regarderaient « les civilisations croître et communiquer, se disputer sur le fait de savoir s’il existe un ’Grand Programmateur’ dans le Ciel », pouvant « intervenir à volonté, au mépris des lois de la nature habituellement observées ».

D’autres scientifiques refusent d’envisager l’hypothèse d’un monde créé par les machines.

Seth Lloyd, un physicien du Massachusetts Institute of Technology (MIT) cité par le Sunday Times du 14 novembre, avance comme principale objection qu’un ordinateur capable de simuler la vie terrestre devrait être « inimaginablement puissant ».

Pourtant, force est de constater... que nous ne disposons d’aucune preuve pour affirmer que nous ne vivons pas dans un univers virtuel créé par les générations futures.

Fort de ce constat, le physicien Martin Savage et ses collègues de l’Université de Washington (Etats-Unis) et de l’Université de Bonn (Allemagne) ont travaillé à l’élaboration d’une méthodologie qui permettrait de dire si notre réalité est une simulation informatique. Ces travaux, intitulés « Constraints on the Universe as a Numerical Simulation », ont été publiés sur le serveur de prépublication ArXiv, un service qui permet aux physiciens de soumettre leurs travaux à l’examen critique de leurs pairs, avant de les proposer pour publication à une revue scientifique.

Quelle est la méthodologie imaginée par les chercheurs de l’Université de Washington pour détecter si notre réalité est une simulation informatique ? Cette méthodologie repose sur l’idée que, si d’aventure notre monde est une simulation informatique, alors il devrait être possible d’y déceler l’existence de caractéristiques physiques propres à cette simulation informatique. En d’autres termes, si nous vivons dans une simulation calculée par une instance informatique surpuissante, alors il doit être possible de découvrir la « signature » de cette simulation informatique.

Quelles pourraient être les manifestations physiques signant de façon certaine que notre univers est régi par une simulation informatique ? Posée comme cela, c’est une question à laquelle il est bien difficile de répondre, même pour le meilleur des physiciens. Idéalement, il faudrait d’abord pouvoir simuler nous-mêmes des sous-ensembles de notre réalité, comme par exemple le fonctionnement d’une cellule, d’un organe ou d’un être vivant, pour ensuite observer les conséquences de cette simulation sur les lois physiques en vigueur dans le mini-univers ainsi simulé (conséquences sur la trajectoires des particules, sur la gravité, etc). Une fois ces conséquences sur les lois physiques identifiées, il s’agirait alors de vérifier si, de la même manière, les lois physiques qui régissent notre univers présentent les mêmes particularités. Si tel est le cas, alors cela serait la signature que nous vivons dans une simulation informatique.

John Barrow ne s’appuie pas que sur l’informatique pour envisager que nous vivons peut-être dans « un univers simulé ».

Le plus troublant, selon lui, est l’équilibre infiniment subtil des conditions naturelles rendant la vie possible sur Terre. Un équilibre, suggère le chercheur, qui pourrait même s’avérer trop délicat pour se perpétuer sans que « de légers changements » lui soient apportés de temps à autre.

Pour ma part et afin d’apporter ma modeste pierre à cette réflexion, ai-je le droit de me demander si l’incroyable puissance de la mécanique quantique n’est justement pas un indice de taille que l’univers entier est en quelque sorte PIXELISE ?

La contribution essentielle de la mécanique quantique est de nous dire que le continu n’existe pas, TOUT, je dis bien TOUT est discontinu et d’après certains l’espace-temps lui même serait formé d’autant de « segments de temps » (chronons) séparés par autant de « segments d’espace »’ (spacions) . IN FINE QU’EST-CE QUI DISTINGUE LA STRUCTURE INTIME DE CETTE TRAME D’UN RESEAU DE PIXELS ? CETTE PIXELISATION (quantification disent les physiciens) n’est-il justement pas la preuve ultime qu’on attendait que nous sommes au sein d’une sorte de simulation informatique géante ? 

Partout on entend dire que la théorie de l’information est un challenger de valeur pour nous expliquer la réalité ultime qui se cache derrière ce qui nous est atteignable par les expériences les plus fines de la mécanique quantique. LE MOT EST LACHE : INFORMATION.

Pour autant ces grands physiciens peinent à nous expliquer ce que renferme ce concept dans un monde ou n’existe même plus ni temps ni espace, ni matière ni énergie.

On aurait tendance à dire au niveau le plus fondamental qu’une information c’est le transport d’un point A à un point B d’un univers de dimensions N d’un changement de quelque chose, mais de quoi ?

Certains affirment que de l’information peut s’encoder sur des horizons de trous noirs ou plus généralement sur toute la trame espace-temps par fluctuations du vide quantique interposées comme si celle ci n’était que l’écran d’un gigantesque vidéo projecteur posé dans une autre dimension.

Certains nous affirment comme les célèbres ummites de Jean Pierre Petit (ces prétendus extra-terrestres de la planète UMMO qui lui auraient souflé entre autres ces travaux en Magnéto-hydro-dynamique et en Cosmologie) que l’ordinateur qui créé ça ne serait rien d’autre que le résultat de la computation de tous les cerveaux peuplant l’univers, voire LES univers, car il y en aurait plusieurs avec des lois physiques fort différentes. et l’ensemble de ces cerveaux constituant autant de coprocesseurs seraient co-créateurs de ces univers dont le nôtre par feed back permanent entre une sorte de processeur central appelé WOA chez les ummites et Dieu chez les religieux et chacun des cerveaux de tous les être vivants.

Chaque cerveau serait en quelque sorte un des « yeux » de cette immense ordinateur vivant.

La Bible dans Zacharie 2:8 ne dit d’ailleurs pas autre chose.

Le débat est lancé !

 

 

 

P.-S.


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