Bulgroz nous cite un fait divers qui est souvent repris sur les sites d’extrême-droite.
Ils en font une manifestation parfaite de ce racisme anti-blanc qu’ils fantasment.
La réalité est pourtant différente.
Ivoas, un brave quinquagénaire est venu prendre ses photos sur un lieu de deal. Les dealers et leurs clients ont cru qu’il était un policier venu les identifier. Ils ont cherché à lui piquer son appareil photo. Ivoas s’est défendu, il ne voulait absolument pas lâcher cet appareil qui appartenait à sa fille qui venait de l’acquérir avec l’argent gagné en gardant un handicapé pendant l’été. Croyant les impressionner et avoir la paix, il leur a dit qu’il était policier à Nanterre.
L’effet a été inverse, il s’est pris des coups de poings est tombé et s’est cogné à un muret qui l’a tué d’un traumatisme crânien.
Ces faits ont été exposés lors du procès, ils sont disponibles sur le net. Les protagonistes ont pris 14, 11, 10 et 2 ans en appel.
A aucun moment il n’a été question de racisme lors du procès. D’ailleurs Bulgroz omet de citer Sébastien Béliny (un nom bien français) qui a pris 2 ans.
Instrumentaliser les faits divers est une spécialité de l’extrême-droite. Prendre des poses victimaires aussi.