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Commentaire de fkl...

sur Airbus : l'annonce d'un « crash » ?


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fkl... (---.---.114.135) 24 février 2007 14:24

Ce qui me gène dans le propos de l’auteur, c’est l’inadéquation entre l’intérêt économique et l’intérêt social d’une politique libéral.

Il est indiscutable que l’économie de marché crée de la richesse, mais en même temps, il y a deux options au capitalisme, une option libérale et une sociale.

L’outil économique n’a de sens que s’il sert l’intérêt des individus et non l’inverse.

A mes yeux, l’option libérale crée des inégalités durables (des générations de pauvres). Ce n’est certainement pas les cotas, la ségrégation positive ou l’immigration choisie qui arrangent les choses, bien au contraire.

Bien sûr qu’EADS doit trouver l’angle d’attaque pour lui permettre de redécoller, et il semble que les industriels sont plus à même de trouver les solutions. Mais en même temps peut-on reprocher aux politiques de vouloir ingérer dans la situation.

Lorsqu’un individu est au chaumage suite à une restructuration liée à des difficultés économiques. Le rôle de l’état semble tout trouver, mais pour cela il lui faut des financements, IS où autres artifices. La formation tout au long de la vie est aussi à financer. Être en permanence capable de s’adapter au marché du travail est une solution moderne qui à un certain coût. Hors aujourd’hui faire de l’argent semble la seule préoccupation des conseils d’administrations des grands groupes, et comme ces groupes n’appartiennent plus à un patron mais de multiples actionnaires, chacun dans son coin pour son intérêt individuel fait la pluie et beau temps.

On sait qu’aujourd’hui ces actionnaires diffus sont de plus en plus représentés par les fonds de pensions. Et oui l’union fait la force, et dans un conseil d’administration il est très utile de peser lourd. Là, on trouve la limite du système libéral. Nous sommes dans une situation burlesque ou l’entreprise est entre les mains d’un groupement d’intérêt financier qui pour valoriser l’action, va opérer à une restructuration qui vous laissera sur le carreau.

Coupez vous un bras, vous pèserais moins lourd.

Je ne crois pas en la main invisible du marché.

L’égalité taxe nos libertés, j’en conviens. Il nous reste peut-être une troisième voie, l’économie solidaire. Mon intérêt n’a de sens, que s’il défend l’intérêt de l’autre. Encore faut-il ne pas tomber dans le communautarisme (qui est l’autre ?).


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