Dans la trajectoire de Sansal
@ Chalot
Vous dites : « Ce n’est pas un pamphlet contre l’islamisme politique , certains auteurs ont déjà beaucoup écrit dans ce domaine. »
Et vous ne saurez dire mieux.
Mais j’ajouterai pour ma part que Sansal n’est guère politologue, il n’est ni essayiste de talent, ni quelqu’un qui aurait si peu que ce soit l’étoffe d’un penseur. Il s’aventure sur le terrain politique (sujet porteur...) guidé sinon par sa rancœur du moins par sa subjectivité. Il a de toute façon toujours surfé sur la vague qui voue aux gémonies Arabes et musulmans... toujours caressé dans le sens du poil ces courants de culture qui n’ont pas encore soldé leurs comptes avec ces derniers.
Que n’a-t-on pas en fait rabattu d’oreilles avec ce sujet ! Alors qu’on le pensait éculé et qu’on s’y attendait le moins possible il resurgit. A croire que pour certains bipèdes un os n’est jamais rongé à l’extrême. A croire qu’il faut de temps à autre sonner l’hallali. Il y va d’une allégeance impérative à l’Occident, il y va de la décrédibilisation d’un monde avec lequel il faut toujours en découdre. Vas-y donc pour le mélange des genres. Vas-y pour le brouillage des visions et des frontières... jusqu’à ce qu’on en vienne à dire à l’unanimité : Ils tous pourris.
Le comble des combles : ceux qui sont dans cette trajectoire d’une condamnation sans appel du monde arabo-musulman, à savoir les laïcs purs et durs, à l’exemple donc de Sansal, ne le cèdent à personne en intolérance, en haine, en esprit de revanche. Ils sont l’autre face de la même médaille et s’accordent toujours quand il s’agit de mettre le monde à feu et à sang.