@Alois : les réacteurs nucléaires fission cycle thorium présentent pratiquement le même danger que les réacteurs uranium en cas de problème de refroidissement : étant donné que la chaleur vient majoritairement des produits de fission et d’activation à vie courte qui, en se désintégrant, peuvent faire monter les températures à 3500°C en quelques heures ou jours suivant l’ampleur de la panne de refroidissement, les inerties thermiques des réacteurs et la durée d’irradiation des barres de combustibles.
A Fukushima les barres de contrôle ont fonctionné (réactivité <1) et il y a eu apparemment 30 min de refroidissement, mais on a vu la suite 3 jours après ...
Le Thorium aurait fait pareil voire pire du fait de la présence de certains radioéléments fortement émetteurs de gammas (donc chaleur après absorptions/réémissions) dans ce cycle. D’après toi pour quelles raisons il n’y a aucun réacteur thorium commercial dans le monde, alors que des protos ont un peu tourné dans les années 60-70 ? (car c’est plein de défauts spécifiques)
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En attendant la fusion aneutronique, les seules sources valables de production d’hydrogène sont les renouvelables (éolien, solaire pv ou th, hydrolien, hydraulique, etc) à la fois matures et moins rentables* pour les multinationales qui font de leur mieux pour freiner leur déploiement ou pour financiariser, centraliser ou discréditer ce secteur.
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PS : hydrogène produit par électrolyse, rendements 95%, on peut ajouter une étape : la méthanation qui permet de produire du méthane, rendements 65 à 70% (le reste part en chaleur récupérable) avec le co2 contenu dans l’air. (cf Solarfuel ou electrohgena)