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Commentaire de jack mandon

sur La survie humaine au risque de l'absurde


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jack mandon jack mandon 26 novembre 2013 00:10

Bonsoir lycaon,

J’ai choisi ce tableau, car pendant toute mon enfance il trônait avec l’Angélus
dans la pièce principale où nous vivions tous autour de la cuisinière à bois.
Mes racines sont artisanales et paysannes J.F. Millet me parle.
Je sais qu’il fut malmené par les modernes qui le taxèrent de « pompier »
Querelles de rapins sans beaucoup d’importance.
La scène des glaneuses se passe entre la Restauration et le second empire
époque romantique par excellence, les machines n’avaient pas encore
la suprématie. La main d’oeuvre était abondante et rude.
Evidemment c’est la vision poétique d’un bourgeois, mais le coeur y est.
La vie pouvait être effroyable et servile. C’est notre émotion
projective qui parle et nous fait fantasmer...le rêve décrit dans le papier
qui oscille entre rationnel et irrationnel en se mêlant.

Pour le glanage, ce sont les gens qui n’ont plus le gout à ça.
les machines font un travail assez grossier et les épis de blé
ainsi que tout espèce de légumes gisent plus ou moins intacts
de loin en loin, mécaniquement oubliés.
C’est vrai, Daudet le parisien descendait chez Mistral à Fontvieille.
Mais il est probable qu’il ai rêvé et pris des notes en ces lieux.

Merci beaucoup de votre passage.


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