« Chasse à la Fourest, chasse à la Fourest... » ok, c’est vite et bien dit, mais on pourrait alors rétorquer qu’elle n’avait qu’à pas..."
Mais ce n’est pas le sens de l’article.
Vous n’avez pas complètement tord, et c’est justement parce que l’auteur, que je salue au passage, a complètement raison.
J’ai au contraire observé que l’argumentation n’est pas ciblée politiquement, chose pourtant malaisée avec Mademoiselle Fourest, toujours, un peu à votre façon d’ailleurs, prompte à trouver un coupable qui, elle nous l’a déjà dit cent fois, sera ce jeune faf antisémite à moins que ce ne soit ce djihadiste fou (mille fois) ou ce complotiste dangereux qui pense que le Mossad a fait pêter 2 tour américaines.
Je la comprends, ça se vend bien comme l’a bien compris son modèle aux chemises blanches. Tant-pis pour les éclaboussures dans la vraie vie. Le sang se nettoie à l’eau froide, en cas. Mais le commerce étant ce qu’il est, et vu les bonnes ventes du révisionnisme, y’a pas de raison pour que ça s’arrête. Ça gagne.
Et s’il fallait d’autre part trouver des excuses à Mademoiselle Fourest uniquement parce qu’elle suscite la haine de ceux qu’elle se fait un métier de descendre... ou si l’on devenait nécessairement dieudonniste, re-open, soralien, gazawi, situationiste ou whatever pour obtenir la légitimité de la critiquer, alors... ce serait la fin de la liberté l’expression.
Car perso, non seulement j’ai le droit de la trouver nauséabonde, mais je pense que la teneur de son fiel, et peut-être avez-vous raison de ce point de vue, est le meilleur carburant et le meilleur avocat pour ses soi-disant cibles, qui du coup, si elles ne sortent pas toujours grandies d’être attaquées par Fourest, n’en sortent jamais affaiblies. Fourest entretient ainsi avec soin les polémiques et les les protagonistes qui lui assureront le buzz qu’elle crée si nécessaire... nécessaire à la vente de sa prochaine diatribe, et je pense que de ce point de vue, elle a fait par exemple plus pour les frères musulmans que le pauvre Tarik lui-même, et qu’ Allah, qui dans son infinie grandeur lui doit beaucoup, remercie sa fille Caroline...
En tous cas bravo à l’auteur, et le parallèle avec le mère Tessier, oh pardon ! avec le Docteur Tessier, est à la fois particulièrement bienvenu et fort à-propos, mais on l’a vu en effet, la Fourest ne fut pas voyante particulièrement éclairée sur ce coup...
(2ème année qu’elle m’oblige à quitter France-Inter pour cause d’étalages quotidiens de dégueulis estivaux de caniveau sur une chaîne publique... ah oui, celle-là c’est un numéro).
Une copine à Val, sûrement ?