A Jean : « Lâchez vos béquilles, laissez-là vos grabat » dit Jésus.
Très pertinent si on l’entend dans un sens symbolique en effet.
Le Christ n’a cessé d’affirmer que nous étions des dieux. Il n’a pas vitupéré contre les Pharisiens pour que les hommes d’aujourd’hui se comportent comme ceux-ci, en pire. Il affirme que l’on doit prier son Dieu dans le secret et que ce sont empressés de faire les hommes ? De faire cela collectivement à la messe. Le Christ vient en serviteur et ami. Que font les hommes ? Ils le mettent sur un piédestal à adorer. Il serait là il serait le premier à dire « n’adorez que le Père ». Cela c’est l’Église de Pierre, le disciple le plus embouché du groupe des 12. C’est pas pour rien qu’on l’a appelé Pierre, l’élément le plus statique, le moins vivant qui soit. Et c’est pas pour rien non plus que le disciple préféré, Jean, ne s’est pas vu confié d’Église, car la spiritualité ne se laisse pas enfermer dans une institution visible. D’ailleurs il suffit de voir la longue histoire de l’Église de Rome pour comprendre que l’Esprit ne soufflait pas dessus..
Fin de l’évangile de Jean : "Pierre, s’étant retourné, vit venir après eux le disciple que Jésus aimait, celui qui, pendant le souper, s’était penché sur la poitrine de Jésus, et avait dit : Seigneur, qui est celui qui te livre ?
En le voyant, Pierre dit à Jésus : Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ?
Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi.
Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait point ; mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ?
Où se trouve affirmer de façon claire qu’à côté de Pierre reste Jean, le spirituel, jusqu’à ce que le Maître revienne à la Fin.