J’ai eu une expérience très similaire pour l’un de mes premeris postes. Je me demande si c’est pire pour les femmes ! Le recruteur était carrément indiscret, tout juste s’il ne m’a pas demandé combien de fois je faisais ça avec mon mari - et au fait, qu’est-ce qu’il faisait mon mari comme boulot, et dans quelle boite et est-ce qu’il gagnait bien sa vie etc.
J’étais soufflée !
Et le pire c’est que je répondais bien docilement, et que je bouillais à l’intérieur.
Après, comme le dit plus haut dura lex, on apprend à mettre le hola. Quand les questions déraillent, il faut impérativement se dire que bosser pour de tels zigotos ne va pas le faire, et il faut savoir mettre un terme courtois à l’entrevue. « Ecoutez, je vais être franche, je suis venue pour parler travail et pas vie privée, et je préfère en rester là.. » Si tous faisaient ça, les pratiques changeraient !
Ceci dit, il faut savoir que les recruteurs testent aussi la capacité d’un candidat à réagir avec maturité et efficacité dans les relations humaines ! Un candidat qui décline poliment une invasion de sa vie privée obtiendra plus souvent que non le respect.
Pareil pour les tests débiles. Il ne faut pas hésiter à dire ce qu’on pense, mais toujours courtoisement. Un jour, un recruteur m’a dit que mes résultats ne brillaient pas mais que je me rassure, personne n’avait brillé dans ses tests. Du tac au tac, je lui ai rétorqué en souriant qu’il devrait peut-être les revoir non ? J’ai eu le poste - pour partir pendant la période d’essai, finalement le patron était débile comme ses tests.
Toujours se rappeler que le recruteur n’est pas le seul à décider du recrutement.
Le candidat choisit aussi son employeur !