Tombé sur une publication tiré d’un livre qui vient de sortir parait il sur les relations entre juifs et musulmans, une histoire comparée avec celles des juifs en Europe ! Un sioniste serait à l’origine de la propagande anti arabe et musulmanes pour récupérer les juifs indigènes en Afrique du Nord ! Ce livre est une pépite et enseigne comment les intérêts des sionistes sur la vie des musulmans en général qu’ils ont noircie au profit de leurs intérêts propres, çà a démarré bien avant la seconde guerre mondiale ! Mais le pire, c’est la traitrise anglaise puis française : "Le gouvernement britannique obtient en 1920
l’autorisation de la société des nations (Ex ONU : il faudrait chercher à
savoir pourquoi cette entité a changé de logo pour disparaitre
d’ailleurs).... d’exercer un mandat sur la Palestine en vue d’y
favoriser le développement d’un foyer national juif en vertu de la
déclaration de Balfour qu’il a lui-même adopté trois ans plus tôt. La
convergence entre ses intérêts stratégiques et la réparation d’une
injustice historique pour le peuple de la bible dispersé et persécuté à
travers des siècles, va être troublé par un acteur qui, exclu de
l’arrangement, ne va pas mâcher son opposition : la population arabe de
Palestine. Communauté juives et musulmanes ne sont plus seulement des
protagonistes religieux, elles deviennent des collectivités nationales.
Fin d’une promesse britannique d’un royaume arabe ... le 24 avril 1920,
lors de la conférence de paix à San Rémo pour fixer définitivement le
sort des provinces de l’ex empire ottoman qui n’avait pu l’être lors du
traité de Versailles, la grande Bretagne, avec l’assentiment de la
France, préconise le découpage des anciennes possessions ottomanes en 4
entités distinctes : Liban Syrie Palestine et Mésopotamie (Irak
actuelle). Comme il est inconcevable de les annexer pour ne pas
contredire le principe d’autodétermination censé réguler la diplomatie
internationale après guerre, la france et la gb s’engagent à n’y exercer
qu’un mandat provisoire, en vue officiellement de préparer les élites
locales à prendre en charge les destinées futures de leur territoire
respectif. Les deux puissances renoncent, en apparence, à la distinction
entre zones d’influence et zones de contrôle, prévue dans les accords
de Sykes Picot, mais globalement, elles s’attribuent des mandats sur les
territoires qu’elles convoitent Le Liban et la Syrie pour la France, la
Mésopotamie et la Palestine des deux cotés du Jourdain pour la GB. En
préconisant le morcellement des provinces arabes, la promesse originelle
de créer un grand royaume arabe est donc définitivement enterré. Après
avoir initialement l’installation de l’Émir Faycal, chef politique et
militaire de la révolte arabe, en Syrie, voilà qu’en septembre 1919 les
britanniques retirent leur troupes au profit des français, puis désavoue
en mars 1920 la proclamation faite par le Congrès syrien de
l’indépendance d’un royaume arabe sur un territoire englobant Le Liban,
La Syrie, et la Palestine. Renonçant à confier à l’Émir Faiçal la
direction d’un grand État plaçant les Arabes sous l’autorité d’une
structure politique souveraine unitaire, aux cotés d’un foyer national
juif en Palestine... français et britanniques préfèrent diviser pour
mieux régner. Sacrifié au noms des intérêts occidentaux, ce nationalisme
arabe unifié va devenir le plus grand mythe politique de l’histoire
arabe contemporaine, investi de tous les espoirs de grandeur et de
renaissance !!!" A méditer