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Commentaire de Emmanuel Aguéra

sur Prostitution : le retour à l'ordre moral ?


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Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 6 décembre 2013 16:14

Pourquoi le fait qu’il soit inscrit dans la loi que l’homme « prédate » la femme serait-il si dérangeant lorsque c’est vrai ? On nous a bourré le mou avec les arméniens, la shoah, le voile, etc... mais lorsqu’il s’agit de reconnaître la supériorité de fait du masculin, là, il ne faut plus. ok.

Mais pardon, ça n’a rien à voir avec le sujet.
Qu’un cul fasse bander un type en manque de sexe provoque logiquement une demande, qui provoque une offre. L’auteur se plaint de l’imposition d’une morale. Une de plus, devrait-on dire, mais il semble aussi vrai que si la morale devait tout diriger ce ne serait pas pire qu’un refus de toute morale.

Je crois encore à la dignité et à l’intégrité de MON corps et de ma tête, mais même si je leur en fais voir de toutes les couleurs, je ne me suis jamais fait payer pour en ajouter une (relisez, c’est français). N’ayany donc jamais ni vendu mon cul, ni recouru aux services d’une prostituée, je ne peux que me sentir que privilégié de n’en avoir jamais ressenti ce besoin, qui reste un mystère pour moi. Mais, en bon oiseau de nuit, j’en ai fréquenté beaucoup, viré certaines (qui tapinaient jusque sur les échafaudages, la vache...), aidé d’autres dans la merde, parfois dans des rodéos intéressants... Mais louer leur corps, je n’imagine pas. C’est perso.

La législation serait donc l’œuvre de petits « veinards » comme moi qui éradiqueraient sans complexe un commerce dont ils n’ont pas ni l’envie ni le besoin ? On peut le penser, ça évite pas mal d’autres questions, dont il ne sera pas débattu sur ce fil à l’usage des non-veinards défendant leur liberté d’user d’une prostitution quelconque. Car, vice ou vertu, si la prostitution par définition est un avalage de couleuvre (belle métaphore), ce dernier est bel et bien rémunéré. On loue le corps comme d’autre un pédalo. 2change de bon procédé entre consommateur et travailleur. Finalement, la lutte des classes n’est pas morte loin de là.

J’évite de remonter la leçon jusqu’aux macs, la traite des blanches, des noires, des autres, la violence, les réseaux, tout ça n’existe pas, c’est connu et en poussant ma comparaison avec la lutte des classes, j’en arriverais à de désobligeantes comparaisons avec les patrons du CaC40 qui prostitueraient leur salariés... Quelle irréalité, vraiment.

Bref, la schyzophénie totale. Je trouve que la différence entre le populaire et le populiste s’amenuise de jour en jour...


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