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Commentaire de eau-du-robinet

sur Les États-Unis : une menace pour la paix et les peuples libres


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eau-du-robinet eau-du-robinet 9 décembre 2013 07:46

Bonjour Michel Maugis,

Je vous cite quelques lignes de wikipedia ....

La première guerre d’Afghanistan de l’histoire contemporaine a opposé, du 27 décembre 1979 au 15 février 1989, l’armée de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), aux moudjahidines (« guerriers saints »). Durant dix ans, cette guerre a ravagé l’Afghanistan. Du fait de l’implication des États-Unis et de l’URSS, cette guerre est considérée comme une des dernières crises de la Guerre froide.

Les moudjahidines, soutenus et armés par les pays occidentaux, États-Unis en tête, prennent progressivement le contrôle de la majorité du territoire (80 %) à l’exception des villes principales. Les Soviétiques sont réduits à des opérations ponctuelles comme la protection de leurs convois ou le largage de millions de mines antipersonnelles. Des attaques tentent de dégager les garnisons tenant la frontière pakistanaise.

L’invasion soviétique s’inscrit dans le contexte de la Guerre froide. Face aux États-Unis qui soutiennent le Pakistan face à une Inde qui se voulait le fer de lance des pays non-alignés, l’URSS soutient l’Afghanistan qui avait, depuis 1919, des revendications territoriales sur les régions à majorité pachtoune du Pakistan dont l’acquisition aurait permis à l’Afghanistan de se désenclaver en possédant un accès à la mer d’Arabie.

À la suite d’un coup d’État fomenté en 1973 par le prince Mohammed Daoud Khan, l’État afghan s’éloigne de plus en plus de Moscou. L’URSS voit donc d’un oeil favorable le coup d’Etat de 1978 qui amène le Parti démocratique populaire d’Afghanistan (PDPA) d’obédience marxiste au pouvoir. Celui-ci entretient des relations privilégiées avec l’URSS et met en place une série de réformes collectivistes et sociales (imposition d’un athéisme d’État3, alphabétisation, droit des femmes, réformes agraires…) qui contrarient les coutumes conservatrices afghanes, ainsi qu’une politique répressive envers les élites et classes moyennes du pays4. Mais le PDPA est alors fragile puisque formé par la fusion du Khalq (« le Peuple », tendance radicale) et du Pacharm (« l’Étendard », plus modéré). Le radical Hafizullah Amin, premier ministre du régime désire plus d’autonomie vis-à-vis de l’URSS, avis partagé par une partie de la population.On a longtemps cru que les Soviétiques avaient été les initiateurs de ce conflit, pour soutenir le PDPA. On sait maintenant que la CIA a commencé ses opérations de déstabilisation et de soutien aux tribus avant l’entrée en Afghanistan des troupes soviétiques.

Le 3 juillet, le président Carter signe la première directive sur l’assistance clandestine aux opposants du régime pro-soviétique de Kaboul, ce qui allait par contrecoup provoquer l’intervention militaire soviétique5. Les Américains avaient l’occasion de « donner à l’URSS son Vietnam ». Ces tentatives de déstabilisation se font via le Pakistan où le général Zia a instauré, après le coup d’Etat de 1977, un régime militaro-islamiste et fait pendre, le 4 avril, le premier ministre démocratiquement élu Ali Bhutto. Le 14 septembre, le président afghan Mohamed Taraki, très favorable à Moscou, est assassiné par son concurrent communiste Hafizullah Amin, qui lui succède et prend ses distances avec Moscou. De plus, ’Iran de Khomeiny, hostile au « grand satan » américain, déteste tout autant l’Union soviétique et suscite l’inquiétude de Moscou de voir s’étendre la contestation religieuse en Asie centrale soviétique.

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