La banque centrale du
Japon (BoJ) achète chaque mois 7000 milliards de yens d’obligations
de l’Etat japonais.
« La BoJ alimente un
spectaculaire programme d’assouplissement quantitatif. Chaque mois,
elle achète sur le marché pour 7.000 milliards de yens
d’obligations d’Etat nippones. »
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203157810431-le-japon-emporte-sa-premiere-bataille-contre-la-deflation-633478.php
Résultat : échec total.
Evolution
du PIB au Japon :
Premier
trimestre 2013 : + 1,1 %.
Deuxième
trimestre 2013 : + 0,9 %.
Troisième
trimestre 2013 : + 0,3 %.
Ce
coup de frein de l’économie nippone soulève de nouvelles questions
quant à l’efficacité des « Abenomics », cette politique de
relance massive, inaugurée par M. Abe fin 2012, qui vise à sortir
l’archipel du marasme déflationniste où il s’enfonce depuis dix
ans.
« Il
s’agit d’une politique très ambitieuse, mais ses effets commencent à
flancher », commente Philippe Waecther, chef économiste chez
Natixis AM.
Ces
« Abenomics » comportent trois « flèches ». La première flèche
consiste en une politique monétaire très expansionniste, visant à
relancer l’inflation et à soutenir les exportations en favorisant la
baisse du yen.
La
seconde repose sur des plans de relance budgétaire, et la troisième
sur des réformes structurelles censées regonfler la croissance
potentielle du pays.
Selon
les experts, les « Abenomics » se révèlent décevantes pour trois
raisons. D’abord, malgré les incitations du gouvernement, les
salaires stagnent. Résultat : la consommation des ménages stagne.
De
plus, le gouvernement n’a pas encore commencé à s’attaquer à la
réduction de sa dette publique, qui frôle désormais les 230 % du
PIB.
Enfin,
les réformes structurelles promises, notamment celles censées
augmenter la participation des femmes au marché du travail, sont
encore très floues.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/12/09/au-japon-la-croissance-faiblit_3527640_3234.html