j’ai pas lu, mais j’imagine facilement la teneur de l’article et des commentaires,
je ne résiste pas à reproduire un petit texte glané au gré de mes lectures,
C’est un extrait d’un livre d’un naturaliste du XVIII ème siècle,« Voyez, écrit-il, ces plages désertes, ces tristes contrées où l’homme n’a jamais résidé ; couvertes ou plutôt hérissées de bois épais et noirs dans toutes les parties élevées, des arbres sans écorce et sans cime, courbés, rompus, tombant de vétusté, d’autres, en plus grand nombre, gisant au pied des premiers, pour pourrir sur des monceaux déjà pourris, étouffent, ensevelissent les germes prêts à éclore. La nature qui, partout ailleurs, brille par sa jeunesse, parait ici dans la décrépitude ; la terre, surchargée par le poids, surmontée par les débris de ses productions, n’offre, au lieu d’une verdure florissante, qu’un espace encombré, traversé de vieux arbres chargés de plantes parasites, de lichens, d’agarics, fruits impurs de la corruption : dans toutes les parties basses, des eaux mortes et croupissantes, faute d’être conduites et dirigées ; des terrains fangeux, qui n’étant ni solides ni liquides, sont inabordables, et demeurent également inutiles aux habitants de la terre et des eaux ; des marécages qui, couverts de plantes aquatiques et fétides, ne nourrissent que des insectes vénéneux et servent de repaire aux animaux immondes. Entre ces marais infects qui occupent les lieux bas, et les forêts décrépites qui couvrent les terres élevées, s’étendent des espèces de landes, des savanes, qui n’ont rien de commun avec nos prairies ; les mauvaises herbes y surmontent, y étouffent les bonnes : ce n’est point ce gazon fin qui semble faire le duvet de la terre, ce n’est point cette pelouse émaillée qui annonce sa brillante fécondité ; ce sont des végétaux agrestes, des herbes dures, épineuses, entrelacées les unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre elles, et qui, se desséchant et repoussant successivement les unes sur les autres, forment une bourre grossière épaisse de plusieurs pieds. Nulle route, nulle communication, nul vestige d’intelligence dans ces lieux sauvages ; l’homme, obligé de suivre les sentiers de la bête farouche, s’il veut les parcourir ; contraint de veiller sans cesse pour éviter d’en devenir la proie ; effrayé de leurs rugissements, saisi du silence même de ces profondes solitudes, il rebrousse chemin et dit : La Nature brute est hideuse et mourante ; c’est Moi, Moi seul qui peux la rendre agréable et vivante : desséchons ces marais, animons ces eaux mortes en les faisant couler, formons-en des ruisseaux, des canaux ; employons cet élément actif et dévorant qu’on nous avait caché et que nous ne devons qu’à nous-mêmes, mettons le feu à cette bourre superflue, à ces vieilles forêts déjà à demi consommées ; achevons de détruire avec le fer ce que le feu n’aura pu consumer : bientôt, au lieu du jonc, du nénuphar, dont le crapaud composait son venin, nous verrons paraître la renoncule, le trèfle, les herbes douces et salutaires ; des troupeaux d’animaux bondissants fouleront cette terre jadis impraticable ; ils y trouveront une subsistance abondante, une pâture toujours renaissante ; ils se multiplieront pour se multiplier encore : servons-nous de ces nouveaux aides pour achever notre ouvrage ; que le boeuf soumis au joug emploie ses forces et le poids de sa masse à sillonner la terre, qu’elle rajeunisse par la culture : une nature nouvelle va sortir de nos mains.
Quelle est belle, cette Nature cultivée ! Que par les soins de l’homme elle est brillante et pompeusement parée ! »
et aussi les résultats d’un sondage récent
je note... de l’énergie abondante et bon marché, tout l’opposé de la clique verte, comme par hasard..
13/12 18:39 - Emmanuel Aguéra
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13/12 11:03 - Franciye
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13/12 09:35 - julius 1ER
. En paraphrasant une célèbre formule de Reagan, je dirais volontiers que la science et la (...)
13/12 00:59 - ddacoudre
bonjour dugué En lisant ton billet met revenu en mémoire l’ouvrage de « J’ai mangé (...)
12/12 20:25 - béatrice
Si j’ai bien compris votre article, il existe deux fléaux, la cupidité et la technique. (...)
12/12 16:26 - BA
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