Une société a une éducation qu’elle mérite ou qu’elle se donne.
Faisons en sorte que la population voie en l’éducation une chose enviable, et non une corvée, ou, au mieux, un problème. Bref, que son intérêt soit stimulé. Comment ? Par des ateliers ouverts à tous, par l’apprentissage en commun, par l’action des mairies, des bénévoles, de tous ceux qui « savent » et pensent que le savoir qui n’est pas partagé n’est qu’un vain ornement de l’esprit.
Applatissons la pyramide de l’enseignement, diminuons la concurrence, multiplions les essais divers, et renvoyons les « experts » à leurs grimoires. Dont les Brighelli donneurs de claques et de leçons.
Pour faire cesser l’illettrisme il faut que la lutte contre ce fléau devienne une cause nationale. Dans mon département, le Conseil régional en parle, mais gegarde le plafond en attendant quoi ? Museler les syndicats d’enseignants qui surfent tantôt sur la pédagogie, tantôt sur les avantages matériels de leurs adhérents ou leur luttes de pouvoir. En Allemagne, les fonctionnaires n’ont pas le droit de faire grève. Et l’éducation ne se porte pas plus mal. Y a-t-il une piste à explorer ?
Je sais, ce sont des chimères, et je parle d’une autre forme du vivre et apprendre ensemble. Autant de choses qu’une économie ravageuse n’encourage pas. En fait, je rêve d’un autre monde.