Regardez le nombre de domaines qui relèvent de la compétence
exclusive de l’union européenne, ou de sa compétence partagée avec ses pays
membres, et vous verrez que la liste de
ce qui se décide à Bruxelles est énorme.
Or, vu comment cette
organisation a été créée (sous la houlette des USA) et dirigée depuis sa création (pour satisfaire des lobbys au
services de multinationales), vu que cette organisation regroupe des pays aux
intérêts contradictoires, il ne peut pas
en venir du bien.
C’est plutôt à ceux qui ne veulent pas en sortir de
trouver des raisons valables d’y rester ! Je n’en ai jamais trouvé
aucune.
Au contraire, plus le
temps passe et plus on trouve de raisons tout à fait valables, et même vitales, pour en sortir, avec tous ces drames dans les pays Méditerranéens ruinés
par l’union monétaire (si, si, 9 prix Nobel d’économie le disent) et la crise
de la dette qu’elle a provoqué chez eux, les émeutes en Italie, la famine en
Grèce, les Espagnols qui émigrent au Maroc pour cause d’avenir bouché dans leur
pays... Avec ce référendum qu’on nous a
volé en 2005, cette austérité qui s’impose à nous indifféremment de notre
vote.
Or cette austérité
était justement l’issue immanquable du chemin tracé par les traités fondateurs
de l’union européenne. Et ce n’est pas un accident, mais le but de cette
construction supranationale, et ce depuis ses débuts.
Austérité car les pays les plus riches voulaient, veulent et
voudront toujours à tout prix éviter d’avoir à payer, que ce soit par de l’inflation
ou par des transferts massifs (ce qui se comprend finalement), pour les
déficits des pays les plus pauvres dont l’économie est étranglée à monnaie
égale avec des pays plus compétitifs.
Au niveau national,
on peut changer les choses avec une pleine souveraineté. Si l’on sort de l’UE,
et qu’ensuite les choses tournent mal, ce sera uniquement parce que nos
dirigeants n’auront pas fait ce qu’il fallait.
La seule chose qu’ils pourront dire en tel cas c’est « J’ai cru bien faire et je me suis
planté. Désolé. ». Ils n’auront plus d’excuses. C’est d’ailleurs pour
cela qu’ils s’accommodent bien de cette structure supranationale ou la position
du gouvernement Français peut être mise en minorité dans les instances de
décision (pour la plupart des domaines, il faut réunir des pays regroupant 35%
de la population cumulée des pays de l’union européenne contre une proposition
de la commission pour former une minorité de blocage au conseil).