La question que l’on peut finalement se poser est
la suivante : le caractère grossier, et même parfois manipulateur, des
montages que nous propose trop souvent la télévision, tient-il aux contraintes
formelles auxquelles sont soumis les journalistes ? Ou alors, est-ce parce
qu’ils sont notre nouveau
clergé (contraints
de l’être à cause de l’effondrement des anciens) que les médias sont voués à se
comporter de la sorte, comme défenseurs acharnés de la "pensée
correcte" du moment ?
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Les journalistes ont
un cerveau collectif commun ,càd
ont la même idéologie et pensent à peu près les
mêmes choses sur tous les sujets sur le fond, seules les nuances diffèrent
ce qui donne l’illusion de liberté au spectateur consommateur d’information. On
ne leur donne pas d’ordre (ça les scandaliserait) ils pensent par
eux mêmes mais leur réflexion va toujours dans le même sens,
la réflexion tourne en circuit fermé dans un système d’auto-cautionnement.
Ce cerveau collectif est pris une dynamique qui dépasse les capacités d’action
des individus qui composent le collectif. Donc pour eux ils sont libres et
quand ils disent qu’ils le sont, ils le pensent réellement ! C’est l’inconscient
collectif médiatique !
Mais il existe aussi au sommet du système médiatique
une conscience, qui agit de façon coordonné, qui
donne les impulsions pour la fabrication de l’opinion. C’est à eux de s’assurer
que l’inconscient collectif aille dans le sens voulu, qui lui fournit les
outils avec lesquels cet inconscient collectif va fabriquer le
produit !
La combinaison de ces deux éléments rend le système médiatique
occidental redoutable, bien plus que dans n’ importe quelle dictature puisque l’illusion
de liberté est puissante surtout pour les principaux acteurs, les journalistes !
»Nul n’est plus
désespérément esclave que celui faussement convaincu d’être libre« . Goethe