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Commentaire de John Nada

sur Vinci révèle le scandale des concessions


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John Nada John Nada 15 décembre 2013 19:01

C’est gentil de chercher à nous enfumer mais il suffit de consulter les résultat net de Vinci sur leur site 1,904 milliards en 2012 donc il n’a que 700 millions à réduire concernant la rente des actionnaires de Vinci. Bien entendu, ces 700 millions ne vont pas à des salariés mais en quasi totalité aux actionnaires des établissement financiers. 


Le butin « résultat net » du racket des automobilistes s’élève donc à 852 millions pour les parkings et autoroutes contre 962 pour la partie travaux, on est donc à 44% du butin net pour la partie parkings/autoroute, pour 13,9% du CA. Donc c’est 3,14 fois plus rentable que la construction. 

Et encore, on se doute que c’est la partie visible de l’iceberg car on sait par ailleurs que les multinationales comme Vinci sont passés maîtres dans l’art de l’optimisation fiscale. In fine le résultat officiel en France ne représente qu’une fraction des milliards de bénéfices parfaitement réels et empochés par les mêmes (cf Cahuzac et cie), mais qui disparaissent dans des tours de passe passe comptables largement connus aujourd’hui.

Donc ton argument tombe à l’eau et l’article est parfaitement justifié : oui c’est un véritable scandale de créer de juteux monopoles de droits privés pour engraisser les rentiers de la finance et leurs larbins corrompus et voleurs.

Monopoles, car si on peut faire jouer la concurrence entre deux boulangeries, on a pas le choix pour se garer entre dix parkings au même endroit, ou deux autoroutes pour relier Nice à Lyon !

Si l’Etat redevenait propriétaire des routes, le peuple français économiserait donc 2 milliards d’euros par an ! Plus les milliards disparus en offshore et autres tours de passe passe susnommés.

Le plus drôle (pour les rentiers pas pour les 99%) c’est que comme l’Etat se crée ainsi des dettes astronomiques (et non pas en « dépenses sociales inutiles » comme la matraque la droite 24H/24), il doit emprunter auprès des ces mêmes rentiers, à qui il doit donc payer des intérêts (une rente annuelle de 50 milliards, soit la part la plus importante dans nos taxes et impôts !)
Ce depuis la loi Rotschild (pardon son larbin « Pompidou ») de 1973 qui oblige l’Etat à emprunter avec intérêts auprès des rentiers financiers, au lieu de la Banque publique, sans intérêts.

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