Bonjour, Bulgroz.
Vous parlez de « panégyrique », qui est en citant la
propre porte-parole d’un gouvernement dont je désapprouve très largement l’action.
La chose est cocasse. Entre autres choses, j’ai écrit ceci dans l’article :
- « Les
classes populaires délaissées »
- « Mais
confrontées à des taux de chômage records et à une précarisation grandissante, les
classes populaires n’en continuent pas moins de souffrir sur le plan économique.
Quant aux classes moyennes, elles voient avec inquiétude se profiler de nouvelles
atteintes fiscales à leur pouvoir d’achat. Tout cela dans un pays où,
malgré les renforts de police, le niveau de l’insécurité reste élevé, avec, à
la clé, des tensions potentiellement dangereuses pour le lien social. Or, c’est
évidemment sur ces dossiers majeurs, et non sur des questions sociétales non
urgentes ou des avancées techniques éloignées des conditions de vie au
quotidien de nos compatriotes, que François Hollande et les acteurs de
l’exécutif seront jugés. »
- « Cette représentation
reste très négative, du fait tout à la fois du maintien des taux de chômage à
un très haut niveau et d’une multiplication de corporatismes exacerbés qui
contribue à valider collectivement l’impression d’immobilisme dans un pays non
réformable. Hollande, entouré de conseillers manifestement coupés du réel – ou
trop préoccupés par des intérêts partisans – en a-t-il pleinement
conscience ? Au vu de sa gouvernance, perçue comme floue et sans cap bien
défini par une large majorité de Français, on peut en douter. »
- « une
évidence s’impose : Le changement, ce n’est pas pour maintenant ! »
En quoi de tels propos sont des soutiens de la politique de
Hollande ?
Ai-je à ce point perdu le sens des mots ? Ou bien vote
haine bien connue des socialistes est-elle si aveuglante qu’elle vous occulte
ces phrases ?
Un mot encore : je n’ai strictement rien à faire du
taux de popularité de Hollande, seul m’importe le fait que la condition des classes
populaires puisse s’améliorer, quel que soit le nom du personnage capable
de réaliser cela, s’il existe.