Mais par ailleurs les divergences restent : de manière assez surprenante vous semblez manifester une attitude manichéenne, bien pensante, en dénigrant les fêlés, les panurges, etc. qui suivent Soral sans faire, comme vous, la part des choses.
Euh non. J’appelle justement à la subtilité et à constater que Soral n’est pas l’intellectuel brillantissime qu’on essaye de nous présenter. Comme l’auteur je suis assez ulcéré du systématisme de Soral quant à diverses affaires. Il en devient monomaniaque. Et c’est bien le problème il détruit lui-même son discours. Alors qu’il n’y a rien de tel chez Asselineau où le discours me semble beaucoup mieux construit.
C’est constamment qu’il faut savoir faire la part des choses et, comme disait Krishnamurti, entendre le vrai dans le faux et le faux dans le vrai.
Ben oui, mais les disciples semblent faire le contraire et vous même d’ailleurs de façon paradoxale. J’avoue en être assez surpris d’ailleurs. Pourquoi ne pas critiquer Soral ? Cela n’empêche en rien de critiquer le système aussi il me semble.
Pour l’expérience que j’ai de la politique et des cuisines de partis, je sais qu’on passe son temps à avaler des couleuvres et à fermer les yeux sur des alliances discutables.
Ben oui, mais Soral n’est pas à la tête d’un parti. Il est à la tête d’une association dont le but est une analyse sur le monde contemporain. Laisser le champ libre à des gugusses comme ceux que j’ai cité ne peut que nuire à tout l’ensemble. Et croyez-moi cela me fout les boules..
Soral est bouc-émissarisé par le système.
Ben oui. Asselineau aussi. Mais Asselineau peut cesser de l’être car il ne part pas dans des divagations du genre de Livernette, Reynouard, LLP, etc… tous ces pseudo-intellos de bas étage.
Il n’est pas plombé.
Alors que Soral, déjà sulfureux, en rajoute. Encore une fois il se plombe lui-même. Dire en même temps qu’une certaine communauté organisée abuse de la shoah pour se comporter en salauds dans certains territoires et en même temps soutenir Reynouard dont la majeure partie des vidéos essaye de nous persuader qu’Hitler fut un homme bon, que le régime nazi c’était pas si mal que ça, y a quand même des limites…
Je ne pense pas pour autant que Soral soit nazi. Mais il est assurément maladroit, très maladroit.
Et ce n’est pas avec de telles maladresses qu’il cessera d’être diabolisé. Suffira de lui sortir sous le nez tout ce que je viens d’évoquer pour foutre par terre toute la rhétorique.
D’autre part être persécuté par le système n’est pas un gage de vérité du discours. Ça n’est pas automatique.
C’est bien pour ça que je faisais référence au Christ.
Peut-être est-il temps de reprendre le fouet... ?
Pourquoi pas ? Mais à chacun son rôle. Vous semblez plutôt réagir en homme politique qui cherche l’efficacité et serait donc prêt à, se salir les mains. Je respecte ce choix. Ce n’est pas le mien. Je n’ai jamais aimé ces « concessions » sous prétexte d’efficacité. Je préfère m’en tenir au discours.
Je rajoute qu’on peut ratisser large tout en ayant un discours clair. Asselineau ratisse à droite et à gauche mais pas de dérapages foireux.
Vous commencez d’ailleurs par vous excusez puisque je critique l’oligarchie financière, preuve que vous m’avez lu, à la va-vite, de façon quasi émotionnelle. Cette émotion est le signe que vous perdez votre objectivité, il me semble, quant au phénomène Soral.