Le vote contre le budget à l’assemblée nationale et au sénat est loin d’être de la « faible contestation ». Qui mène les batailles parlementaires contre les politiques d’austérités du gouvernement ? Pierre Laurent et André Chassaigne. Le sénat a rejetté à plusieurs reprises des projets de loi néfastes du gouvernement et ceci est à mettre au crédit de Pierre Laurent.
Par ailleurs, dans les villes, au contact de la population, les militants PCF - y compris à Paris - ne ménagent pas leur peine dans la campagne sur le coût du capital, contre l’austérité qui se mène actuellement.
Alors, je désaprouve moi aussi le choix de Pierre Laurent de privilégier l’union avec le PS à Paris ; tout comme je n’avais pas voté pour lui comme 1er secrétaire, le trouvant trop « mou ». Mais je sais remettre celà en perspective par rapport à l’ensemble de l’action du PCF.
Et si je suis en désaccord avec le PCF parisien, je suis en parfait accord avec le PCF national dans son engagement contre la politique gouvernemental.
Ce que je vois, c’est que malgré un désaccord stratégique sur Paris ou un temps sur la personne de Manuel Valls (même si les déclarations ultérieurs du PCF sur Valls sont bien plus proches de celles de Mélenchon que la première qui fit tant de vague ), le PCF et le PG restent d’accords sur le programme, sur la contestation de la politique du gouvernement.
Et qui tends la main pour tenter la réconciliation ? Et qui refuses la main tendu ?
Alors maintenant, on fait quoi ? Qui veut tendre la main et chercher à se réconcilier pour remettre en route le Front de Gauche ? Et qui veut rester « droit dans ses bottes » et pétri dans ses certitudes au risque de détruire le Front de Gauche.
Je dis juste qu’il est temps que ce cirque cesse. Si le Front de Gauche ne se met pas en ordre de bataille pour les Européennes, il est mort. Et pour celà, il faut que le PG revienne discuter !