À Paris, les smicards, s’il y en a qui peuvent payer leur loyer, ceux qui travaillent « dans l’hôtellerie, la restauration et le tourisme »
en particulier, sauront être reconnaissant de l’augmentation automatique du SMIC de 1,1%, et voter pour la liste
emmenée par A. Hidalgo.
Ils pourront boire de l’eau, faire leurs courses dans les halles de
quartier où tout sera moins cher, et se loger d’ici 2030 dans les 30 000
logements sociaux, à condition de s’inscrire dès maintenant sur les listes.
Malheureusement ils devront compter aussi avec la hausse de la TVA le 1er janvier, et la hausse des tarifs des
contraventions pour stationnement abusif, dans la mesure où, avec 1143 € nets par mois, il peuvent sans doute rouler en voiture comme monsieur tout le monde.
Quant aux nuances entre stratégie et politique...
La ligne générale du Parti est simplement sujette à une légitime suspicion et le tout petit évènement de la liste parisienne apporte un éclairage assez cru sur sa fermeté à l’égard des socialistes quand il s’agit de sièges. L’affaire n’est pas terminée.
Le Front de Gauche ne fut qu’une pirouette qui permit de ne pas affronter des Présidentielles à moins de 2%.
Les grandes phrases sur le rassemblement quand on commence par diviser ne marchent pas.
Comme quoi l’opportunisme (c’est peu dire) et le sectarisme marchent la main dans la main.