Le terrain, c’est effectivement que dans la moitié des grandes villes et un grand nombre d’autres, le PCF a choisit de partir avec le reste du FdG aux élections municipales - et je m’en félicite.
Faut-il donc foutre en l’air l’ensemble du Front de Gauche parcequ’une seule personne, fut-elle Pierre Laurent, secrétaire du PCF ne vous revient pas, alors que sur le terrain, ça se passe très bien entre militant du PCF et du PG dans la majorité des villes ?
Je ne suis pas de cet avis.
Le problème, c’est que « le terrain », ça fait peut être un peu longtemps que Jean-Luc Mélenchon l’a quitté. Il ne voit plus que les états-majors et prend des positions qui n’ont rien à voir avec la réalité du terrain où la majorité des militants PCF et PG veulent continuer à marcher main dans la main et en ont marre que leurs états majors s’engueulent.
En tout cas, c’est ma réalité de terrain à moi, de militant PCF qui a passé son dimanche soir à coller des affiches avec un camarade du PG, lancé dans une campagne municipales où la tête de liste est PCF et où les camarades du PG sont autant à la tâche que nous.
C’est ma réalité du terrain où on distribue le matériel disponible, qu’il soit logoté PCF ou PG sans se poser de questions.
Et ça m’énerve que les querelles d’état major foutent en l’air cette réalité de terrain là !!!