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Commentaire de eau-du-robinet

sur La fin d'un monde


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eau-du-robinet eau-du-robinet 18 décembre 2013 02:02

Bonjour Claudius,

C’est bien ’’ La fin d’un monde ’’ civilisé (libre, égalitaire et fraternel) !

Entre 6 et 10 millions de mètres carrés de bureaux en trop en Ile-de-France ! L’équivalent de 150.000 à 250.000 logements !
source

Les promoteurs préfèrent construire des immeubles de bureaux. Le système est vicié.

Autre exemple :

Les locataires de la rue Pradier dans le 19ème arrondissement étaient menacés par une opération de « vente à la découpe  » programmée par leur propriétaire, la « foncière », plutôt le spéculateur immobilier, Gécina, tristement connu le notre 15ème. source

Gecina n’est pas une vieille société. Elle fait partie, avec Unibail ou Klépierre, de ses sociétés parasitaires, tantôt promoteurs, tantôt seulement spéculateurs immobiliers, qui se sont constitué des patrimoines gigantesques depuis la fin des années 90, grâce à des législations d’exception et à la bienveillance de collectivités locales comme la Ville de Paris. source

Gecina obtient ce qu’elle veut : elle encaisse la vente de l’immeuble à un prix très correct (que la Ville n’ose pas divulguer !). C’est ainsi la collectivité qui paye pour un immeuble déjà habité, dont les loyers sont en dessous de la moyenne. C’est l’argent du contribuable et celui du logement social (emprunt sur le Livret A) qui sont sollicités. Espérons qu’il n’y a pas encore de compensations tacites pour Gecina ! source

Autre exemple parlent, expliquant la hausse des prix immobiliers et de location en région parisiènne.

’’Mais, en tout premier, l’Amérique, qui donne le ton ’’

L’affaire commence en 2003 lorsque le fonds d’investissement américain Westbrook Partners rachète à deux sociétés foncières françaises une centaine d’immeubles parisiens. Dans le lot se trouvent de nombreuses bâtisses hausmanniennes en pierre de taille des quartiers bourgeois. La société américaine se lance aussitôt dans une opération de « vente à la découpe », c’est-à-dire appartement par appartement. source

Apparu dans les années 90, ce système connaît un fort développement depuis quelques années et concernerait 55 000 ventes à Paris, soit 3 000 à 3 500 logements par an. La banlieue parisienne et les métropoles de province comme Lyon et Marseille sont à leur tour touchées. Profitant de la flambée des prix de l’immobilier et avant un possible retournement de tendance, la plupart des investisseurs institutionnels (banques, compagnies d’assurances, etc.) vendent en effet leur patrimoine locatif à des fonds d’investissement ou des marchands de biens. « Les professionnels ont aujourd’hui une vision plus froide de l’immobilier, reconnaît Stéphane Imowicz, pdg d’Ad Valorem, spécialiste de ce genre d’opération. Les institutionnels vendent tout ce qui ne rapporte pas assez, quelle que soit l’habitation, aussi prestigieuse soit-elle ! » source

Après avoir acquis l’immeuble en bloc, les marchands de biens se chargent alors de le revendre appartement par appartement. Avec à la clé une juteuse plus-value : acheté 3 200 euros par Westbrook en 2003, le mètre carré dans les logements du square du Roule (8e arrondissement) est aujourd’hui commercialisé par ses intermédiaires à... 6 500 euros. source

Ma conclusion

L’état français voire les gouvernements successives, avec leur politique de la libéralisation des marchés ont contribue à cette situation qui est devenue intenable. Les hommes politiues ont soutenue une politique qui privilège de plus en plus les intérêts privées bien avant l’intérêt général (voire public) !

L’abbée Pierre c’est battu depuis plusieurs dizaines d’années pour le gens sans logements, ’’sans trop de succès’’ quand on prend en compte la situation actuelle.

On n’écoute pas les pauvres, pire encore on les exploite de plus en plus.

Le modèle de la libéralisation des marchés voire la mondialisation imposé par les Etats-Unis comme seul modèle viable à lamentablement échoué. Cette mondialisation est dévastateur.

Qui dit logement, doit aussi penser à ceux sans abri.

141 500 personnes étaient sans domicile en France métropolitaine début 2012, soit une progression de près de 50 % depuis 2001 selon les chiffres de l’INSEE

L’UPR propose de Lancer immédiatement un grand programme de construction de logements sociaux.

Cette relance visera à la mise en chantier de 80 000 logements sociaux par an EN PlUS de ceux prévus. Elle sera financée par la récupération des fonds versés en pure perte à l’UE, avec pour objectif de résorber en 6 ans la pénurie de logements sociaux.

Programme de Libération Nationale - UPR


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