Je maintiens,
franc, que vous vous trompez gravement.
Jésus demandait qu’on laisse l’action
politique aux politiciens, même s’il s’efforçait par ailleurs de les alimenter,
eux comme tous les autres - dont les
ennemis de son peuple - en valeurs morales et pacifiantes.
Vous confondez, comme beaucoup d’autres
l’ont fait depuis 2000 ans, y compris
chez les chrétiens, le maître en spiritualité et en valeurs humaines avec
les responsables de l’ordre et de la paix dans le pays.
Ces derniers doivent évidemment prévoir la
guerre contre l’islam en utilisant les armes de la police et de l’armée
puisque, comme on l’a vu il y a quelques mois à Trappes, bon nombre des
nouveaux musulmans qui se multiplient en France sont bien décidés à rassembler
des troupes pour attaquer physiquement la
République si on les oblige à respecter ses règles.
Mais nous ne sommes pas en Centrafrique, en
tous cas pas encore. Ne refaisons pas ici les croisades et l’Inquisition et la
Saint Barthélémy... Utilisons - certes
il faut le faire contre les gouvernants démissionnaires qui trahissent la
laïcité - les outils démocratiques que les meilleurs de nos ancêtres ont
mis en place, après les avoir bien souvent conquis pour nous au péril de leur
vie.
Et écoutons toujours, mais parallèlement, le toujours valable message des Evangiles.