• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Darkhaiker

sur La gauche vent debout ou soufflée par le CRIF ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Darkhaiker Darkhaiker 19 décembre 2013 17:02

Il est trop tard pour pleurer sur le terrorisme intellectuel ou les pratiques ignobles nées de l’affrontement pour le pouvoir, et de la destruction des principes de respect, engendrée par la guerre idéologique. L’idéologie justifie tout. Depuis la première terreur, tous le moyens sont bons pour parvenir à ses fins. Là est le seul problème qu’il ne fallait pas créer.


S’il peut y avoir du respect dans l’affrontement, ce ne peut-être que pour quelque chose qui le dépasse, or la situation est que rien ne le dépasse pour ceux qui s’y livrent. L’affrontement suicidaire et nihiliste, la bassesse arriviste mutuelle ont pour objectif programmé la disparition de toutes les valeurs, la table rase pour le Marché, et derrière lui, la Dictature. Ce qui dépasse, en fait, mais pour le pire, l’affrontement, ce sont des « valeurs » sans principe : comme dans toute guerre totale, elles n’en ont nul besoin.



Là où vous pointez des paradoxes scandaleux, comme celui de l’arroseur arrosé, ce ne sont que retournements de situations par la ruse, dont personne n’a plus le monopole, chacun s’évertuant à retourner les armes de l’autre, à défaut de se battre sur le terrain qui compte vraiment. Mais le pire est que souvent ce scandaleux paradoxe est le fait même des supposées victimes, aveuglées par leurs certitudes « révolutionnaires ».


Quant aux manipulations dominantes, elles ne sont pas étrangères aux guerres d’extermination mutuelle, aux guerres saintes, elle ne sont que leur origine ou leur prolongement. C’est donc dès le départ des révolutions qu’il faut se poser la question du pouvoir, et d’abord la question de l’origine de la Révolution, et même de sa nécessité quant aux formes qu’elle impose, qu’il s’agisse de loi ou d’institutions, et de la façon, souvent ignoble, dont elle « retourne » les situations qui mettent en question le programme de ses certitudes.


Le malheur est que maintenant plus personne ne peut plus pleurer sur le nihilisme – et là Nietzsche avait bien prévenu – , plus personne ne lui étant étranger « de bonne foi », chaque dénonciation n’étant qu’une basse ruse de plus, au départ ou au final, toujours plus grossière et ridicule, mais terriblement efficace. Un malheur encore plus grand est que ceux qui « dénoncent » la situation maintenant établie plus qu’installée, sont systématiquement « éliminés » par des arguments toujours très crédibles et intelligents.


La guerre « du genre » idéologique n’est pas pour les enfants mais pour les salauds. La famille, quelle que soit sa forme, tribale ou humaine, politique ou spirituelle, n’y survit pas. Seul domine la mécanique de « forces ». Tant que nous « croirons » que pour construire une humanité, il faut en détruire une autre...Il y a une certaine religion, qui n’est pas toujours celle que l’on croit, même si trop souvent elles se soutiennent mutuellement dans la terreur, dont il faut « s’apostasier ». A cela seul devrait mener un sentiment d’indignation que je partage ô combien, mais qui ne peut plus que tomber à côté des faits.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès