@ epicure,
je suis assez d’accord avec vous
Il ne faut pas confondre république et démocratie, de même qu’il ne faut pas confondre souveraineté et pouvoir.
En République, le peuple est souverain ; en démocratie, le peuple a le pouvoir. C’est fondamental.
En République, le peuple composé de citoyens est souverain ; sous l’Ancien Régime, le souverain était et le roi et le peuple ses sujets ; quant à la féodalité, il n’y avait que des seigneurs et des serfs.
Le libéralisme, ce faux nez de la Droite, elle-même le faux nez des oligarques, n’a jamais été synonyme de démocratie, bien au contraire.
La finance internationale a construit patiemment, irrésistiblement,
notamment en noyautant les institutions de l’UE, un système diabolique
qu’ils ont utilisé pour inciter les dirigeants des États de l’Euroland à
recourir à l’endettement généralisé avec l’argent facile. Les États
prodigues sont aujourd’hui dans la situation dramatique de Madame Bovary
quand à la fin de l’aventure, son créancier lui montre son vrai visage
de rapace : l’abandon de souveraineté est l’issue fatale, le cyanure des États endettés.
Si « La requête de l’industrie au gouvernement est aussi modeste que
celle de Diogène à Alexandre : Ôte-toi de mon soleil ! » (Bentham*),
Alors la réponse du berger à la bergère que fera un peuple souverain à
la finance devra être : Ôtes-toi de mon trône. Dégage !
(*)
citation trouvée dans ’Sophismes économiques’, Frédéric Bastiat, éd 2005)