Neuf propositions pour sortir
de la violence religieuse
1/
La violence religieuse effective est toujours à la fois épouvantable et
banale puisque les religions
continuent d’enseigner que Dieu la commande ou l’a commandée
2/
Ce sont les institutions religieuses qui continuent de croire fondamental de maintenir intégralement sacrés leurs textes contenant les bases de la
violence religieuse
3/
La nécessaire désacralisation de la violence religieuse suppose une radicale
révision, par les institutions religieuses, de leur propre interprétation de leurs propres textes sacrés
4/
Le maintien de la conception criminogène de Dieu, jadis sacralisée, et celui de
la théologie criminogène qui la dogmatise ne sont nullement fatals
5/
La paix et la protection des Droits de la personne humaine sont impossibles
sans le rejet de la théologie criminogène
6/
Les sociétés défendant les Droits humains doivent exiger des institutions
religieuses qu’elles rejettent officiellement et sans ambiguïté la théologie
criminogène
7/
Le combat pour la désacralisation
de la conception criminogène de Dieu n’est pas un combat contre le tout des religions
8/
Le choc des conceptions (pacifiste
et criminogène) au sein des religions
est le plus sûr moyen d’éviter le choc des civilisations
9/
C’est en exigeant d’abord la désacralisation de la violence dans leur propre
religion que les croyants pourront entraîner les pacifistes des autres
religions dans la même exigence.
décembre
2006
Pierre
Régnier, ancien militant de la JOC
(si
j’apporte cette précision c’est parce que c’est toujours au nom des valeurs
apprises à la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, celles du merveilleux Jésus
contenues dans les Evangiles, jamais par moi rejetées, que je milite
aujourd’hui contre la théologie criminogène)