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Commentaire de Henri Diacono alias Henri François

sur L'imposture gaulliste du Front National


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Henri Diacono alias Henri François 27 décembre 2013 20:27

A Fergus, l’ami, pourquoi avoir pris la mouche ? Il nous faudrait un jour examiner de près par exemple les bilans de tous ceux qui ont eu à diriger le pays depuis la naissance de la V° République. Notamment si au moins l’un d’entre eux avait ne serait-ce qu’entamé les réformes profondément archaïques dont le pays avait déjà besoin.
Je reconnais que seul De Gaulle avait tenté de le faire une seule fois après 11 ans de pouvoir en 1969 sur le Sénat qui ne servait et continue de ne servir à rien. Et que son échec sur le sujet l’avait conduit à se retirer... à 79 ans, un an avant son décès. Pendant cette période on peut lui reprocher de ne pas avoir écouté l’un de ses plus fervents compagnons, Chaban Delmas dans son projet de Nouvelle Société qui n’était pas encore dévoilé et ne pas avoir compris les raisons profondes du désordre de la jeunesse en 1968.
Pour le côté pile je n’ai jamais oublié non plus les actions du SAC si cher à Charles Pasqua et d’autres réseaux secrets à la Foccart.
Contraint de donner l’Indépendance à l’Algérie, puis à toutes les colonies d’Afrique (ces décisions ont été pour l’essentiel dans la naissance de cette V°) il aurait pu mettre celles ci sur rails dès 1945/1946 avec notamment l’appui des communistes qui avaient joué un grand rôle dans la résistance intérieure et autres républicains grâce auxquels, à l’époque, il avait pu donner le droit de vote aux femmes et surtout créer la Sécurité Sociale.
Un bémol toutefois dans sa traversée du désert (1946/1958) il aurait pu avec le parti politique qu’i avait crée réfléchir en visionnaire sur l’avenir de la France à laquelle il aimait tant s’identifier.
Certes il est bien au dessus de tous les guignols qui lui ont succédé (à l’exception peut-être de Tonton fieffé politicien) il nous faux admettre qu’il a a occupé une grande place dans l’histoire de la France du XX° siècle et j’ajoute (ne vous vexez pas) hormis son habilité et sa fermeté dans la conquête du pouvoir, son conservatisme, son talent d’orateur... sa Grande taille a joué beaucoup dans son aura.


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