Bonsoir Monsieur Médy !
Merci de vos remarques judicieuses.
En effet, je n’ai pas soulevé dans cet article tous les points qu’il aurait fallut et m’en suit tenu au strict minimum pour ne pas alourdir le sujet qui aurait été fatiguant de lire en période de fête !
À propos de la troisième raison soulevé : Effectivement, sur l’aspect des dons, je n’ai donc pas mentionné qu’il n’y a pas que les dons financiers pour venir en aide. Était-il besoin de la préciser ? Il y a en effet de nombreux exemples de personnes qui œuvrent en offrant de leur temps et de leurs compétences bénévolement pour ce type d’actions.
Concernant votre remarque : « Ce qui manque dans l’article, c’est cette interrogation ainsi que la remise en cause du système politique qui délègue la gestion des pauvres à des »associations caritatives ... » et votre autre remarque : « Vous semblez avoir confiance dans le système politique basé sur la représentation de millions de personnes par les pantins appartenant aux financiers de leurs campagnes électorales. »
Ce présent article n’était pas de remettre en cause ce système politique (et financier) actuel, mais de mentionner l’aspect non militant de ces ONG qui se contente de demander de l’aide financière aux citoyens par des dons, mais se gardent bien de remettre en cause le fonctionnement du politique et des pouvoirs en place dont c’est théoriquement le rôle de gérer ces situations. Les puissants et pouvoirs politiques préférant déléguer ces situations peut médiatiques et peu rentables électoralement parlant aux ONG et associations… C’est un constat de lâcheté en somme de part et d’autre… qui se fait au dépend des citoyens.
Maintenant à titre personnel, puisque vous me poser la question directe : « Vous pensez que la seule solution, comme dans l’appel au don, c’est l’argent ? Comme vous avez une confiance naïve en la finance. »
J’ai grand plaisir à vous répondre que si j’ai quelque naïveté dans de nombreux domaines, j’ai cependant exposé en 2011 dans mon programme de profession de foi comme candidat aux dernières sénatoriales françaises qu’il serait grand temps de changer de paradigmes et de ne plus considérer la gestion de la société que sous ces aspects strictement financiers et d’arrêter toutes ces corruptions et gabegies tous azimuth et cumuls de mandats et bénéfices des élus…
Mais pour ne pas terminer sur un sujet trop hexagonal, je vous indique l’exemple d’une coopérative de 3000 (trois mille) femmes de Côte d’Ivoire, qui fonctionne (qui survit serait plus juste !) en ne proposant aucun salir à ses membres !
On pourra donc constater qu’il n’est point besoin de théories ou philosophies et politiques pour permettre à des populations de survivre en toute autonomie. Et il est fort probable que la solution soit à creuser dans ce chemin là pour que les populations retrouvent un minimum d’autosuffisance et autonomie sans dépendre des faits des Princes de ce monde qui n’ont que faire des peuples qu’il gère en toute indifférence et inconscience pour leur plus grands plaisir du pouvoir personnel !
Il faudrait changer ceci pour les peuples afin que beaucoup de situations soient résolues : »l’amour du pouvoir devrait être remplacé par le pouvoir de l’amour".
Espérant avoir pu éclaircir l’un ou l’autre aspect oublié de cet article, recevez, mes salutations les plus courtoises.