Il en va de la politique comme des croyances : il n’y a pas besoin que celle-ci soit extrême pour que l’on trouve des extrémistes en son sein ; combien de livres saints prônent la tolérance quand leurs adeptes ne le font pas ? Combien de partis se revendiquent démocrates quand certains de leurs membres, à tous niveaux, ne le sont pas ? La comparaison est bête, méchante et cucu la praline, mais finalement, toujours moins que la groupie lambda, ce qui n’est hélas pas bien dur.
Alors, oui : la montée des extrêmes en France a eu le droit à son lot d’analyses, mettant ça sur le compte de l’intolérance, du poujadisme, de la banalisation des idées d’extrême-droite, etc.
Mais c’est peut-être aussi parce qu’au nom de la démocratie, on tue gentiment débat et raisonnement que l’on voit désormais dans une démocratie grandir des partis pas vraiment démocrates et pas vraiment raisonnables.
Chères groupies, vous n’êtes, finalement, que des extrémistes comme les autres.
Mais si maintenant il faut être démocrate pour défendre la démocratie, rah, mais où va t-on ?
bref, il ne prendra jamais parti, ce lâche. Baratiner est facile, c’est ce qu’il fait ; Agir est autre chose. Avec des gens comme lui, les Faurisson peuvent en effet pulluler....