épicure
Difficile de débattre quand je ne vois plus
le commentaire de Julien à qui je répondais.
Néanmoins je répète ce que je lui ai dit et
que vous contestez :
1/ La judéophobie
est bien la même chose que l’antisémitisme
mais le mot est meilleur parce que plus précis.
2/ C’est par la judaïsmophobie ou l’anti-judaïsme
que peut s’exprimer la critique, voire la détestation de la religion juive (critique ou détestation
qui n’ont rien de méprisable en soi). Ces deux mots sont comparables aux mots islamophobie et christianismophobie.
3/ Bien que plus complexe, la judéophobie est comparable à la musulmanophobie et à la christianophobie. Ce sont trois mots
qui expriment des sentiments condamnables parce qu’exprimant la haine d’individus (d’êtres humains) membres
d’une religion (pas forcément dans le cas des juifs mais des individus).
Il est très regrettable qu’Albert Memmi,
aujourd’hui âgé de 94 ans, ne soit pas invité par les médias à s’exprimer sur ces mots parce
qu’il a beaucoup contribué à éclaircir le sujet de notre controverse quand il a
fondé le concept de judéité, puis
celui d’hétérophobie.
Je ne cesse d’accuser de paresse intellectuelle
ceux des journalistes, et autres intellectuels ou politiciens, qui bâclent la
réflexion sur ce sujet, et je prétends qu’ils ont une grave responsabilité dans
le détestable climat qui s’installe en France.
Je précise aussi bien souvent que leur
volonté d’entretenir, de cultiver la
fausse définition de l’islamophobie
est aussi le signe de leur volonté de favoriser
l’islamisation de la France pour y affaiblir le christianisme.
C’est de plus en plus clair dans des
déclarations de militants de la fausse gauche, y compris chez certains d’entre
eux qui sont devenus ministres.
C’est aussi clair, selon moi, dans ce que
j’appelle la quenelle pro-système que le
Président de la République est allé faire à Riyad.
Encore que, dans ce cas, je ne suis même pas sûr
que François Hollande et ses conseillers soient conscients de la gravité du
geste.