Votre article est intéressant. Comparer c’est réfléchir, c’est essayer de mettre les choses en perspectives. Ceci dit, je suis réservé quand aux conclusions que vous tirez.
Il faut intégrer, à mon avis, quelques paramètres supplémentaires :
1 - Ce n’est pas la même époque. Des choses étaient permises dans les années 70 et 80 qui ne le sont plus aujourd’hui. On peut le déplorer ou s’en féliciter, mais c’est ainsi. Donc, vous ne pouvez pas dire « Desproges c’était bien parceque personne ne le contestait, Dieudonné c’est mauvais parcequ’il est contesté ».
Vous ne pouvez pas parce que je pense qu’aujourd’hui Desproges pour ses blagues sur les Juifs serait immédiatement traîné en justice par certains fous-furieux ! (je ne donne pas de noms ou de sigles, on se comprend !)
2 - Il n’y a pas une bonne et une mauvaise façon de rire. Le rire, c’est la transgression, c’est la liberté.
Vous trouvez Dieudonné pas drôle, c’est votre droit, je ne suis pas sûr que le « Pâques au scanner, Noël au cimetière » de Desproges fassent éclater de rire les parents qui ont un enfant atteint du cancer !
On peut aimer l’humour de Desproges et pas celui de Dieudonné ou l’inverse, c’est son droit, mais on ne pas imposer de rire aux blagues de Desproges et interdire de se marrer à celles de Dieudonné, ni l’inverse !
Pour ce qui est fréquentations enfin, c’est pareil chacun est libre de fréquenter qui il veut.
Je veux bien que d’honnêtes citoyens s’émeuvent que M. Dieudonné fréquente M. Faurisson. Lorsque ceux qui s’émeuvent sont des politiques qui réclament, au nom de la Liberté d’Expression (en réalité, c’est pour pouvoir faire du business avec la Turquie, mais ça ils ne vont pas l’avouer !) , de pouvoir nier le génocide arménien, là, je dis ils se foutent de nous.