Entièrement d’accord avec le fait de supprimer quelques uns des découpages administratifs actuels de la France. Mais auparavant, il faudrait faire la liste des tâches remplies plus ou moins bien par les différents échelons et se demander à quelle « distance » du citoyen elles peuvent être traitées.
C’est pourquoi, je suis d’accord avec la suppression des communes et leur regroupement obligatoire dans des communautés de communes ou d’agglomération qui deviendraient le premier échelon.
Il semble aussi qu’il soit judicieux de regrouper les actuelles régions par deux ou trois.
Mais je me demande s’il ne faudrait quand même pas un étage intermédiaire, obtenu en regroupant deux ou trois départements.
Au niveau de l’Etat, la suppression du Sénat me semble indispensable. C’est une structure dispendieuse qui n’a que l’apparence de la démocratie puisque l’alternance est quasi-impossible. A propos contrôle du train de vie de l’Etat et des différentes collectivités, vous donnez le Canada en exemple. Il me semble qu’en Suède il existe quelque chose d’analogue, peut-être même plus poussé puisque certaines données de chaque Suédois peuvent être consultées.
A propos du fonctionnement de l’Etat, il me semble qu’il faudrait limiter le nombre des mandats à deux, que ce soit simultanément ou consécutivement.
Supprimer l’ENA me parait idiot, revenir sur les privilèges des énarques, que vous me faites découvrir, indispensable.
Donner l’indépendance aux DOM-TOM, oui mais seulement à l’issue d’un référendum comme cela a été fait pour les Comores. Les rejeter non.
Faire des régions transfrontalières, c’est, pour reprendre l’expression de S. Reboul, absurde car logiquement contradictoire. Cela revient à dire que l’on a dissous les frontières, que les Etats actuels n’existent plus.
Par contre, revoir le fonctionnement de l’Union Européenne, oui. Mais là, j’aurais actuellement tendance à aller vers une plus grande autonomie des Etats, et je crois deviner que vous n’êtes pas de mon avis.
Seulement, toutes ces réflexions me semblent relever du Café du Commerce, car comme quelqu’un l’a dit plus haut les résistances seraient sans doute insurmontables. Résistance de la classe politique, bien sûr puisque de nombreuses places disparaitraient, mais aussi de la population très... schizophrène ?
Les habitants des petites communes sont très attachés à leur indépendance : combien y a-t-il de communes d’« irréductibles Gaulois » qui refusent absolument d’entrer dans l’une des communautés voisines ? Récemment, c’est un divorce de communes que le préfet a été obligé d’entériner !