Il est également possible de donner d’autres explications à cette façon d’être.
De prime abord, j’en vois deux mais il doit en exister d’autres ou, pour le moins, une interaction entre plusieurs possibilités.
Pour les citer :
- le syndrome de Stockholm qui consisterait a considérer qu’étant otage du pouvoir, notre survie dépend de lui et qu’il est, par ce fait, notre protecteur.
Le pouvoir l’a très bien compris en multipliant les « avantages sociaux » de faible intensité.
Redistribuer au peuple suffisamment que pour ne pas mourir mais pas assez que pour vivre !
cette « redistribution » crée de l’emploi de fonctionnaire et n’est certainement pas faite dans l’idée d’une vraie politique sociale mais plutôt dans l’idée de rendre l’état incontournable.
- La dissonance cognitive ou politique de l’autruche : je n’ai pas à juger de ce que j’ignore, donc il est préférable de ne pas chercher la vérité.
Ceux que l’auteur appelle des « loups solitaires » ne le sont pas vraiment mais sont, souvent, des personnes ayant pu développer un développement latéral de leur pensée, c’est à dire que ces personnes arrivent a penser de l’extérieur du système et non de l’intérieur.
Ainsi, le jugement que vous prendrez sur un évènement sera tout a fait différent suivant que vous développiez ce jugement en étant intégré dans l’évènement ou en le regardant de l’extérieur.
Ceci est fort important car, de fait, il est impossible d’inventer une autre organisation sociétale au départ d’idées conçues à l’intérieur de l’organisation actuelle.
On ne ferait que modifier les schémas sans changer en rien la méthode.
Il est plus profitable de créer une « Ferrari » au départ d’une feuille blanche que de vouloir la créer en modifiant les plans d’une « deux chevaux » !