@ Pyrrhos,
Effectivement, nous n’avons pas la même conception de la démocratie.
Je ne voyais d’abord aucune raison de répondre à votre dernier commentaire mais vous écrivez une telle énormité que je m’y sens obligé.
Il s’agit de l’Arabie saoudite que je connais pour y avoir travaillé pendant de longues années. Votre avis me conforte dans l’idée que vous parler ici de choses que vous ne connaissez pas. Ce pays a le régime le plus dictatorial du monde et je pèse mes mots. Voici une liste non exhaustive des manquements aux droits les plus élémentaires que l’on doit aux Saoud : d’abord, une prise du pouvoir après une guerre civile qui fit environ 500.000 morts pour créer un pays où la femme n’a toujours aucun droit même pas celui de rouler à vélo, où les travailleurs et travailleuses étrangers asiatiques sont réduits à l’esclavage et soumis au bon vouloir de leur maître pour récupérer leur passeport, où il y a une intolérance totale pour toute autre religion que l’islam, où même des fêtes laïques comme le Nouvel An ne peuvent être célébrées, où prendre une position politique vous mène à la prison, où la prison signifie les brimades et la torture, où une critique contre l’islam ou la famille royale peut vous mener à la décapition, où tous les postes ministériels sont tenus par la famille royale et où la corruption n’a d’égale que la fatuité des dirigeants. Un pays qui finance les mosquées du monde entier pour en faire sortir des monstres décervelés qui iront nourrir le terrorisme international, qui entretient le terrorisme islamique dans le monde et particulièrement en Syrie, en Irak, en Afghanistan, au Yémen et en Afrique du Nord, dont des ressortissant sont responsables du 9/11, dont des dirigeants sont sans aucun doute complice de ce même attentat et cela ne tardera pas à être révélé par la justice étasunienne, qui envoie ses troupes chez son petit voisin du Barhein dont la population se révoltait contre leur tyran et qui veut maintenant instaurer le même régime en Syrie.
Vous appelez cela simplement « odieux ». Je crois que vous avez raison de dire qu’il vaut mieux interrompre la discussion. Vous aviez l’air d’être un grand défenseur de la cause humanitaire et cela me plaisait quelque part mais ici vous venez de montrer votre vrai visage.