Une petite analyse qui démontre l’illégalité de la motivation et l’usurpation du juge administratif Stirn du conseil d’Etat.
La motivation du juge administratif :
« Les allégations selon lesquelles les propos pénalement répréhensibles et de nature à mettre en cause la cohésion nationale relevés lors des séances du spectacle Le Mur tenues à Paris ne seraient pas repris à Nantes ne suffisaient pas pour écarter
le risque sérieux que soient de nouveau portées de graves atteintes au
respect des valeurs et principes, notamment de dignité de la personne
humaine, consacrés par la Déclaration des droits de l’homme et du
citoyen et par la tradition républicaine. »
- Tout d’abord, l’arrêt ne montre pas comment un artiste comique à lui tout seul peut remettre en cause la cohésion nationale !C’est n’importe quoi. Le juge se ridiculise.
- Ensuite, cet arrêt introduit l’interdiction préventif, ce qui est contraire au droit car arbitraire. On
ne peut pas être jugé pour des actes qu’on n’a pas commis. On ne peut
pas interdire sur des soupçons. Sinon, les prisonniers risquent de ne
jamais être libérés et les récidivistes ayant purgés leur peine,
emprissonnés à tout moment ! N’importe quel citoyen qu’on soupçonne peut
être condamner.
- Enfin invoquer le respect des valeurs est entaché de nullité car la justice repose sur des droits et des devoirs codifiés, des lois
et non pas sur les valeurs, qui sont d’ordres morales et qui
sont personnelles, elles s’opposent selon les opinions, les modes de
vie. Les valeurs de la République appartiennent au discours politiciens,
ellles sont arbitraires, seuls les lois s’imposent. Un juge ne peut
juger selon ses valeurs personnels. Et c’est exactement ce que vient de
faire le juge du CE !
- « Faire ainsi référence à la
Déclaration des droits de l’homme [comme le fait le Conseil d’Etat] est
un anachronisme, la notion de dignité humaine ne figure pas dans la
déclaration de 1789 », rappelle Serge Slama, maître de conférences en droit public à l’université d’Evry
Anachronisme ?! Point de pusillanité. Cet homme a ouvertement menti pour casser la décision du Tribunal administratif.
Nous ne sommes pas dans une monarchie, un seul juge administratif
ne peut pas décider de fouler au pieds les lois de la République par un mensonge et une invention juridique. Cet
homme a honteusement et piteusement refait les lois qui reposent sur les
droits et les devoirs pour les remplacer par des valeurs morales
arbitraires.
La justice de son glaive doit frapper ceux qui la servant la poignardent dans le dos.
Juges,
avocats, levez-vous contre cet homme, ce n’est pas dieu. Il doit
protéger la liberté républicaine et il l’écrase en 1h30 sur injonctions
du ministre de la police.
Cet homme est un imposteur. il faut absolument le démettre et le juger.
Je viens de comprendre comment des hommes bien placés peuvent nous imposer une dictature par le conseil d’Etat. En fait, c’est difficile à croire dans une démocratie, mais les juges administratifs obéissent à des décisions du conseil d’Etat, même s’il est démontré que ses décisions reposent sur des inventions juridiques et des actes contraires aux libertés comme la condamnation préventive, les juges appliqueront tels des soldats, l’illégalité de la motivation du juge du CE.
Seuls des magistrats courageux ne craignant pas pour leur carrière, ne craignant pas les pires des calomnies, peuvent s’opposer avec la plus grande fermeté à ce coup d’Etat judiciaire qui installent la justice des valeurs et des traditions républicaines qui ne sont écrites nulle part.
Nos libertés fondamentales à tous par cet acte anti-législatif ne sont plus garanties.
Et si les magistrats réussissent à déjouer ce coup d’Etat administratif, il faudra à l’avenir faire en sorte qu’aucun juge puisse disposer de tel pouvoir sans que l’on est la possibilité de le démettre en cas d’infraction grave à la législation.