Si vous voulez essayer de comprendre un peu mieux, Cris, je vais me passer d’ironie pour ce message ci. Ma logique dans ce message était la même que celle de Fergus, à savoir de dire, toute extrémisation du discours le rend stérile. Dans l’exemple de la vache, qui c’est une réalité biologique produit en masse les bactéries dont elle se nourrit, l’herbe servant de nourriture aux bactéries, je pose la question suivante, la même que la votre : Où placez vous la la limite entre animal et non animal ? Dans les classifications standard, l’éponge de mer, qui est un amas de cellules indifférenciées, est considérée comme un animal. (La bactérie, pas toujours ; si oui, alors Michel Tarrier considère une vache, aussi bien qu’un prédateur quelconque, comme un pédophile. Sa capacité à me convaincre ne va pas s’améliorer avec ça).
S’agit il, et c’est ce vers quoi tf1groupie vous orientait, d’une certaine capacité de conscience ? Auquel cas sous quelle définition, et pourquoi ne pas considérer les végétaux dont on apprend tous les jours un peu plus sur leurs capacités d’analyse et de transmission de l’information ?
S’agit il de la capacité à souffrir ? Dans ce cas, je reprend un autre argument repris à chaque fois et qui a été appelé ici « la carotte qui hurle ». Dans les techniques pour améliorer le rendement d’un arbre fruitier, on utilise la technique de la taille, qui consiste à couper un certain nombre de branches pour mettre l’arbre en situation de stress et, en réaction au danger ressenti, lui donner envie de se reproduire (« avant de mourir »), c’est à dire de produire plein de fruits.
Bref, on donne à l’arbre l’impression qu’il va mourir prochainement pour le faire produire. Est-ce une forme de souffrance pour vous, ou bien celle ci doit elle se traduire en terme de réaction nerveuse immédiate (ce dont les arbres ne bénéficient pas, l’information circule plus lentement chez les végétaux), de « sensation de douleur » ? Dès lors, si un animal élevé ne souffre pas dans sa vie, peut il être mangé ?
Bref, à vous peut être de m’éclairer sur vos conceptions de l’animalité, ou de me confirmer que vous militez pour une limite floue et non vraiment définie, qui risque de vous faire passer à l’avenir pour des brutes barbares et sanguinaires aux yeux de gens qui iront plus loin que vous dans cette délimitation.