Je n’entrerai pas dans des débat théologiques, n’étant d’ailleurs pas un spécialiste de ces questions.
J’affirme par contre que toute société saine et forte dans toute l’Histoire des hommes a toujours mis en avant dans ses récits écrits ou de tradition orale ses victoires (allant jusqu’à les exagérer et les mythifier), « oubliant » (occultant en réalité) au passage ses défaites, erreurs et errements.
Or, on assiste depuis des décennies à la lente émasculation des peuples européens bientôt interdits de célébrer leur gloire passée, et forcés d’expier et de mythifier (la fameuse « inversion de toutes les valeurs », flagrante ici !) éternellement des crimes commis généralement ailleurs et par d’autres.
Citons encore Nietzsche dont l’analyse au XIXème siècle doit être dépoussiérée à la lumière de l’histoire des 70 dernières années (en gardant à l’esprit le lien profond qu’il fait ailleurs entre mémoire et ressentiment) :
« À Rome on considérait le juif comme »convaincu de haine contre tout
le genre humain" : à bon droit, dans la mesure où on a le droit de lier
le salut et l’avenir du genre humain à la suprématie absolue des valeurs
aristocratiques, des valeurs romaines. Les juifs étaient, au contraire
des Romains, ce peuple sacerdotal du ressentiment par excellence, doué
d’un génie sans pareil pour la morale populaire."
Généalogie de la morale