La libéralisation du travail a commencé bien avant, sous Sarko déjà, et reprise par Hollande dès son élection. Les accords de sauvergarde de l’emploi signés par la CFDT en sont un exemple. Il n’y a jamais eu autant de plans de licenciement et de chantage à l’emploi pour baisser les salaires et augmenter la charge de travail.
Les syndicat de salariés dans lesquels de nombreux responsables sont au PS sont aussi responsable de cette dégradation libérale.
La CGT, y compris, porte de lourdes responsabilités. Il faut savoir que les syndicats de salariés recoivent des subventions de l’Etat et des patrons ! Souvenez-vous de cette affaire ou les patrons de la sidérurgie donnaient de l’argent en liquide à des responsables syndicaux des salariés.
De plus, par la gestion de comités d’entreprise, d’organismes paritaires, les syndicats salariés sont complètement corrompus.
Ce qui ne veut pas dire que les syndiqués ou militants de base, le soient. A l’échelle locale, les syndicats se battent plus ou moins car ils s’agit de petites revendications. Mais à l’échelle nationale, ils s’interdissent tout mouvement d’ampleur, à même d’arrêter l’économie du pays par la mobilisation de tous les travailleurs et le blocage des voies de communication. Seule manière de mettre fin aux licenciements boursiers et au blocage, voire baisse de nos salaires.
Le medef et l’Etat- rien d’autre que l’Etat des patrons- tient les syndicats par l’argent et les responsablilités qu’ils leur donnnent. Tout l’appareil des permanents qui ne travaillent plus, pour certains depuis plus de 20 ans, ne tiennent pas à devoir retourner sur la « chaîne » comme leur camarade.
Attention, pas de vision binaire et schématique, cela ne signifie pas, que des délégués ne soient pas l’objet de mesure de licenciement. Ce n’est pas une corruption active mais passive qui part de la tête des syndicats. La tête est par contre clairement corrompu, le dégré de corruption est proportionné au dégré de responsabilité. Encore une fois, il y a une dynamique dans la corruption et une adaptation des corrompus, : des déliégués , des syndicats corrompus peuvent tenir un language très radical pour garder la confiance des travaillleus. Exemple, lors des grèves de 2005.
Si bien que le combat est très difficile. D’autant plus, que les syndicats sont aussi à l’image des salariés. Nombreux sont les salariés très individualistes, convaincus qu’en ne bougeant pas, c’est son voisin et non lui qui sera licencié.
Si les salariés avaient conscience de leur intérêt, ils s’organiseraient de par leur volonté, partout, contre le syndicats officiels pour se battre contre leurs patrons. Sans attendre qu’on leur annonce un plan de licenciement.
Ce sont les salariés qui font les syndicats et non l’inverse. Pour tromper et gérer, afin d’assurer la paix sociale pour le patron, il faut avant disposer d’un certain poids, d’une certaine confiance. D’où la nécessité de syndiquer pour pouvoir dire aux patrons, voilà j’ai tant de syndiqués, si vous essayez de toucher aux avantages de notre appareil, on appelera à des grèves.
Si le Medef demande des syndicats forts, il y aussi des conflits à l’intérieur du Medef, certains voudraient se débarasser des syndicats les plus combatifs, qui leur coûte de leur argent et qui leur paraissent peu sûr en raison de la combativité de leur base ouvrière, pour faire place uniquement à des syndicats de collaboration comme la CGC ou la CFDT où mieux des syndicats maisons directement aux ordres des patrons. Un vrai théâtre d’entreprise.